Meghan Chase vit avec sa mère, son beau-père Luke et son demi-frère Ethan, mais c’est comme si elle n’était pas là car ce dernier retient toute l’attention de ses parents. Le vrai père de Meghan, quant à lui, a disparu, pas dans le sens mort ou parti de la maison, non, il s’est tout simplement volatilisé lors d’une promenade avec sa fille. Elle attend donc impatiemment ses 16 ans dans quelques jours pour pouvoir passer son permis de conduire ce qui lui permettra de passer moins de temps chez elle et plus avec son ami Robbie.
Meghan a cependant un tout autre destin… Tout à coup plusieurs choses bizarres s’enchaînent, son petit frère Ethan lui tient des propos étranges à propos d’un monstre dans son placard, elle se retrouve victime de méchancetés de la part des élèves les plus populaires du lycée qui la conduise jusqu’à l’infirmerie et enfin lorsqu’elle rentre chez elle, elle trouve sa mère ensanglantée sur le carrelage de la cuisine…
C’est ce moment que choisit Robbie pour lui révéler que son petit frère a été enlevé et emmené dans le monde des fées et remplacé par un changeling. Meghan va pénétrer avec lui dans le Nevernever pour tenter de le ramener, elle va ainsi découvrir que celui qu’elle considère comme son meilleur ami est en fait Puck, personnage bien connu du monde des fées. Et ce n’est là rien en comparaison des révélations qui vont lui être faites par la suite, comme par exemple le fait qu’elle est la fille du roi Oberon !
Mais le plus intéressant, à mon goût, dans les aventures de Meghan Chase, c’est sa rencontre avec Ash et surtout l’attirance qu’elle ressent pour lui alors qu’il a pour but de la tuer ! Puck quant à lui est là pour la protéger, et pas seulement parce que l’ordre lui en a été donné… Je ne vous en raconte pas plus, cela perdrait de son charme !
Si l’histoire de Meghan et le triangle amoureux du roman m’ont globalement plu, je dois avouer que je n’ai pas vraiment adhéré au décor dans lequel il se passe. Je n’ai pas réussi à effacer les références au Songe d’une nuit d’été, à Alice aux pays des merveilles ou encore Peter Pan ce qui m’a empêché de pénétrer dans l’univers de Julie Kagawa. Si j’apprécie souvent les références à d’autres œuvres littéraires, je trouve ici que cela dessert le roman, j’aurais aimé avoir un nouveau monde à imaginer, là je me suis sentie limitée. Je suis donc un peu moins enthousiaste que les divers avis que j’ai pu lire sur des blogs anglophones et francophones mais j’ai trouvé aussi des points positifs, la personnalité de l’héroïne et le style de Julie Kagawa par exemple. Je lui redonnerai sans doute une chance plus tard.
La suite intitulée The Iron Daughter est prévue pour le mois d’août.
Harlequin Teen, février 2010