Jandy Nelson – Le ciel est partout
Lennie a 17 ans lorsque sa grande-sœur adorée, Bailey, décède subitement. Bien qu’elle soit entourée de sa grand-mère Manou et de son oncle Big, elle ne parvient pas à faire le deuil de sa sœur et passe presque tout son temps dans la chambre qu’elles partageaient qu’elle a laissé en l’état, comme si elle était toujours là. Elle doit cependant retourner à l’école et continuer à vivre, ou plutôt vivre une nouvelle vie sans Bailey et affronter les autres, sa meilleure amie Sarah, Toby, l’ex-petit ami de Bailey, Rachel, la peste qui lui rappelle sans cesse qu’elle n’a pas obtenu la place de première clarinette, le nouvel élève Joe Fontaine, beau à se damner…
Lennie en veut à sa sœur de l’avoir abandonnée alors qu’elle lui avait promis de ne jamais faire comme leur mère, partie depuis 16 ans. Elle ne veut pas ranger les affaires de Bailey pour ne pas effacer sa présence, son odeur qui imprègne ses vêtements et ses draps. Elle refuse de parler à Manou ou à Big, ne veut pas évoquer la disparition de sa sœur, sauf avec Toby qui semble être le seul à la comprendre et pour qui elle commence à développer des sentiments équivoques en même temps qu’elle est sur le point de succomber au charme de Joe Fontaine.
Très vite, Lennie culpabilise, elle s’en veut d’être en vie, de tomber amoureuse, de découvrir des choses que Bailey n’aura jamais sues. Bref, sans sa sœur, elle ne sait plus très bien quelle est sa place et vous allez voir que les décisions qu’elle devra prendre ne seront pas toujours faciles…
C’est un très beau roman, une grosse bouffée d’espoir, émouvant mais pas du tout triste ; au contraire il est porteur d’espoir et vous met du baume au cœur ! J’ai beaucoup aimé les petits poèmes qui parsèment le roman, ce qu’ils expriment, l’importance qui est donnée à la musique et les nombreuses références littéraires. Une lecture hautement recommandée !
Scripto, mai 2010