Sire Cédric – De fièvre et de sang
Dans une ferme isolée de la région toulousaine, les frères Salaville séquestrent et torturent des jeunes filles jusqu’à ce que mort s’en suive. Après des mois d’enquête, le commandant Alexandre Vauvert et la profileuse Eva Svärta se rendent sur les lieux pour arrêter les criminels. C’est une horreur indescriptible qui les attend, un nombre incroyable de corps mutilés, des miroirs brisés, et surtout ces inscriptions en lettre de sang qui laisse les policiers perplexes quant au mobile de ces homicides.
Pourtant, un an plus tard, à Paris cette fois, de nouveaux meurtres suivant le même procédé ont lieu. Le cauchemar n’est pas terminé…
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été aussi angoissée en lisant un bouquin ! Dès les premières pages j’étais partagée entre l’envie de reposer le livre tout de suite pour m’éviter des cauchemars et celle de continuer à plonger dans cette enquête sordide. C’est mon côté maso qui l’a emporté et j’ai sombré dans l’horreur en compagnie d’Eva Svärta, cette sublime trentenaire albinos qui chasse ses propres démons en même temps que les criminels. L’ambiance générale, même si oppressante, m’a vraiment plu ainsi que les personnages qui sont tous si bien dépeints qu’on a aucun mal à les imaginer (et à les haïr pour nombre d’entre eux). D’autre part, notons que le style de Sire Cédric a encore gagné en maturité et que le scénario est très bien ficelé, rien n’est laissé au hasard. Vraiment, je ne trouve aucun reproche à faire à ce roman et je vous encourage à le lire si vous avez le cœur bien accroché.
Le Pré aux Clercs, mars 2010