Archive pour janvier 2011

Melissa de la Cruz – Le secret de l’ange

Melissa de la Cruz - Le secret de l'angeSi, comme moi, vous vous attendiez à obtenir des réponses à vos questions dans ce cinquième tome, vous risquez d’être déçus. Je ne vais pas dire que je n’ai pas aimé ce livre car les personnages et l’histoire imaginée par Melissa de la Cruz me plaisent toujours autant mais il me semble qu’on s’éloigne de l’essentiel. J’entends par-là que l’histoire n’avance que par petits bouts et que l’auteure instille les indices au compte-goutte, et moi je trépigne devant mon livre, car je veux des réponses, de l’action, du sang, une révélation ! Bref, j’en attends plus de cette série et je crains qu’elle ne s’essouffle en poursuivant ainsi. C’est bien d’être capable de relancer l’intrigue en apportant des éléments nouveaux, mais de temps en temps, j’ai besoin de réponses aussi, sinon je m’embrouille !

Je n’ai donc pas trouvé dans ce tome ce que je recherchais même si je l’ai lu sans déplaisir. Je dois avouer que ce sont surtout Jack et Théodora qui m’intéressent le plus dans cette série et ils ne sont pas très présents dans ce volume, ce qui a sans aucun doute contribué à ma déception.

Je vous parle très vite de Bloody Valentine, recueil de nouvelles qui vient compléter cette série, et vous informe ou vous rappelle que le tome 6, dont le titre devrait être Lost in Time, sortira en octobre de cette année (pour la version originale).

Tout ceci mis à part, la couverture n’est pas terrible, si ?

Albin Michel, Wiz, novembre 2010

 

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Andrea Cremer – Nightshade

NightshadeLe destin de Calla Tor, mi-humaine mi-louve, est tout tracé. En tant qu’Alpha de la meute Nightshade, elle épousera dans quelques semaines Renier Laroche, Alpha des Bane pour former une nouvelle meute qui se verra attribuer un nouveau territoire à protéger.

Elle va pourtant mettre en péril son futur en sauvant un jeune humain de l’attaque d’une bête sauvage au risque de lui montrer sa vrai nature. Lorsque le jeune garçon, Seamus Doran (Shay pour les intimes), débarque dans son école le lendemain, Calla a de bonnes raisons de s’inquiéter. Leur attirance se révèle assez vite réciproque, mais Calla est promise à un autre, et ce dernier est d’un tempérament plutôt possessif et n’a pas l’habitude qu’on lui résiste.

De son côté, Shay n’est pas du genre à tout prendre pour argent comptant et il est bien décidé à enquêter sur la vrai nature de ses camardes de classe…

Que va donc faire la jeune Alpha, accomplir son devoir et suivre les ordres sans poser de question ou agir selon ses envies et tenter d’en savoir plus sur ses origines ?

J’ai beaucoup aimé ce roman ! Les relations entre les personnages sont très intéressantes, outre le triangle amoureux Ren-Calla-Shay, les rapports entre les Alphas et leurs meutes respectives ont beaucoup d’importance. Le poids de la hiérarchie se fait également sentir et certains personnages sont même assez effrayants ! La trame n’est pas d’une grande originalité mais j’ai eu quelques surprises et la fin amorce le suspens pour le prochain tome sans qu’on reste trop sur notre faim. Le second tome – Wolfsbane – est d’ores et déjà prévu pour juillet 2011 en V.O et pour l’automne en France !

Pour information, je l’ai lu en anglais mais il est aussi disponible en français chez Gallimard jeunesse.

Philomel, octobre 2010

Fabrice Colin – Le maître des dragons

Le maître des dragons - Fabrice ColinLe maître des dragons n’est pas vraiment une suite à La malédiction d’Old Haven, mais plutôt un complément. En effet, dans ce dernier, c’est l’histoire de Mary Wickford qui nous était contée, ici, on apprend ce qui se passait au même moment pour Thomas Goodwill.

Personnellement, j’ai préféré le volume consacré à Mary et l’ambiance un peu fantastique qui s’en dégageait. Les histoires de pirates, disons que c’est moins mon truc, mais je ne doute pas qu’il plaise à beaucoup de monde car la personnalité de Thomas est intéressante et complexe et son destin irrémédiablement lié à celui de Mary et aux dragons.

J’ai en tout cas apprécié la complémentarité des deux volumes et la capacité de Fabrice Colin à ne pas se répéter même si certaines scènes sont communes aux deux livres.

Ce fût donc une lecture agréable et je suis contente d’avoir pu assembler les morceaux de l’histoire qui me manquaient même si ce ne fût pas un coup de cœur comme l’avait été La malédiction d’Old Haven.

Petite remarque purement esthétique pour terminer, la couverture du poche est vraiment, vraiment, très moche…

Livre de poche, septembre 2010

Karen Marie Moning – Fièvre rouge

KMM - Fièvre rougeLa semaine dernière, je vous parlais de ma rencontre avec Barrons. Comme vous pouvez le constater, il ne m’a pas fallu longtemps pour me jeter sur la suite des aventures de MacKayla Lane !

Dans ce deuxième tome, Mac est toujours à la poursuite du meurtrier de sa sœur Alina dont elle pense avoir finalement découvert l’identité. Ce n’est pas pour autant qu’elle est a l’abri d’autres créatures, en effet, il semblerait qu’il y ait de plus en plus de faës dans les rues, sans parler du fait que V’lane semble avoir jeté son dévolu sur la jeune femme et que sa proposition de la protéger semble cacher un objectif bien moins honorable.

Et Barrons dans tout ça ? Il est fidèle à lui-même, semblant toujours maintenir une certaine distance entre lui et « mademoiselle Lane » et ne se servir d’elle que pour son profit personnel. C’est du moins ce qu’elle pense. En tout cas, il est clair que Barrons a quelque chose à cacher et MacKayla est déterminée à comprendre de quoi il retourne.

Bien évidemment, j’ai adoré ce deuxième tome, tout comme le premier il est bourré d’action. Il pose également de nouvelles questions et mets en scène de nouveaux personnages. Bref, encore une fois, on ne s’ennuie pas une seule seconde et j’ai de nouveau dévoré le livre d’une traite !

Quant au mystérieux Barrons, on ne peut que tomber sous son charme, MacKayla Lane semble d’ailleurs être la seule à nier l’évidence !

Je vous rappelle que les deux tomes suivants, Fièvre faë et Fièvre fatale sont déjà disponibles en français, et que le cinquième et dernier (?) tome, Shadowfever, vient de paraître en VO !

J’ai lu, février 2010

Francesc Miralles – Retrum. Cuando estuvimos muertos

Retrum - Cuando estuvimos muertosChristian est un jeune garçon de 16 ans dévasté par la mort tragique de son frère jumeau et dont il se sent responsable. Depuis, il passe son temps seul à lire de la poésie ou à écouter de la musique dans le cimetière du village. Un jour, il tombe sur trois jeunes qui semblent avoir à peu près son âge, maquillés de blanc et tout de noir vêtus excepté une fleur violette qu’ils portent au revers de leurs manteaux. Christian est immédiatement attiré par la beauté froide d’Alexia, cette fascination va le conduire à intégrer la société secrète dont ils font partie : Retrum.

J’ai trouvé que le roman mettait un peu de temps à démarrer, le début de l’histoire ne nous dépeint que des soucis assez courants, les premiers émois amoureux, les confrontations avec les parents, jusqu’à ce qu’un évènement particulier vienne faire basculer l’histoire dans le suspens. A partir de là, le livre se dévore alors que l’on cherche à découvrir la vérité tout en suivant les amours compliquées du jeune homme.

Deux petites choses à noter qui en font un livre un peu différent de la plupart des romans « jeunesse » que j’ai lu jusqu’à maintenant. Tout d’abord, le narrateur est un garçon ; ce n’est pas si courant dans le paysage littéraire actuel dans la catégorie « young adults ». De plus, il y a une ambiance particulière, sombre (mais pas glauque, attention), mélancolique, à laquelle contribuent de nombreuses références littéraires mais aussi une bande son très gothique (Siouxsie and the Banshees, Bauhaus, Paralisis permanente, etc.).

Si le roman souffre par moments d’un manque de rythme, l’ambiance et le dénouement ont fait de cette lecture une agréable découverte.

Le livre sera disponible en français le 13 avril aux éditions Hachette dans la collection Black Moon. Quant au deuxième tome, Retrum. La nieve negra (la neige noire), il sortira en VO (espagnol) le 17 mai 2011.

La Galera, janvier 2010

Joyce Carol Oates – La fille du fossoyeur

JCO - La fille du fossoyeurRebecca Schwart est la fille d’une famille d’émigrants, qui, fuyant l’Allemagne nazie, a échoué dans une petite ville de l’État de New York où le père, ancien professeur de mathématiques, devient fossoyeur-gardien de cimetière. Humiliation, pauvreté et frustrations exacerbent le sentiment de persécution de Jacob Schwart qui ne va pas tarder à sombrer dans l’alcoolisme et la folie. Rebecca, benjamine des trois enfants en sera le dernier témoin. La vie de Rebecca ne sera à partir de là qu’une éternelle fuite en avant.

Autant le dire d’emblée, ce n’est pas le roman de JCO que j’ai préféré jusqu’à maintenant. Pourtant, on suit le parcours de Rebecca avec avidité, en espérant une issue relativement heureuse et cela parce que l’auteure a ce don de capter votre attention et de faire en sorte que vous vous attachiez aux personnages. En revanche, je n’ai pas du tout aimé l’épilogue, pas le fond mais la forme (il s’agit d’un échange épistolaire) qui provoque une cassure avec le reste du roman. C’est dommage car j’ai refermé le livre sur une mauvaise impression alors que jusque là je n’avais à lui reprocher que quelques longueurs.

Points, octobre 2010

Karen Marie Moning – Fièvre noire

KMM - Fièvre noireMacKayla Lane est une jeune américaine d’une vingtaine d’années qui vit avec ses parents dans une belle maison, qui aime prendre des bains de soleil et passer du temps à choisir le vernis à ongle le mieux assorti à sa tenue. Autant vous le dire tout de suite, pour moi, ça commençait mal. Encore une héroïne superficielle et écervelée, me suis-je dit, elle va sans doute m’énerver.

Son monde bascule lorsqu’elle apprend que sa sœur Alina, qui faisait ses études en Irlande, a été sauvagement assassinée. Et quand l’affaire est classée sans que le meurtrier ait été retrouvé, MacKayla décide de se rendre elle-même à Dublin pour la venger. Là je vous passe quelques détails pour arriver dans le vif du sujet ; alors qu’elle a perdu son chemin, elle rentre dans une librairie et fait la connaissance du maître des lieux : Jéricho Barrons. Bien qu’il commence par essayer de la dissuader de continuer son enquête, il va finalement lui venir en aide, non sans s’être aperçu au préalable que la jeune femme pouvait lui être utile…

Ce premier tome nous met devant tout un tas de questions : qui est le meurtrier d’Alina ? Qui est vraiment MacKayla ? Qui est Barrons et pourquoi l’aide-t-il ?

Finalement, j’ai beaucoup aimé MacKayla qui n’est pas du tout la cruche que je m’étais imaginé au début, j’ai aimé les nombreuses créatures qui peuplent le livre ET j’ai (comme beaucoup de mes camarades de la blogosphère) succombé au charme de Barrons ! Et puis j’ai bien aimé le fait que ça se passe en Irlande, j’ai trouvé que ça changeait un peu.

C’est vraiment un livre très prenant, je l’ai lu d’une traite et j’en redemande encore ! Ça tombe bien car les trois tomes suivants existent déjà en français et le tome 5 vient de sortir en VO ! Youpi !

J’ai lu, mars 2009

Gail Carriger – Soulless

Soulless - Gail CarrigerAlexia Tarabotti est une vieille fille, pour l’époque. Son physique trahit ses origines italiennes, loin des canons de beauté de l’Angleterre victorienne ; sa famille a donc abandonné tout espoir de la voir trouver un bon parti et de ce fait, la jeune femme bénéficie d’une certaine liberté bien qu’elle doive composer avec les contraintes sociales de l’époque. Autre particularité non négligeable, Miss Tarabottti n’a pas d’âme.

Cela ne l’empêche pas, pourtant, d’être attaquée par un vampire auquel elle n’a pas été présentée ! Outrée par les manières de l’individu, la jeune femme le tue sans faire exprès. C’est alors qu’apparaît Lord Maccon, Alpha de sa meute et responsable du bureau qui gère les créatures surnaturelles afin d’enquêter sur cette mystérieuse mort.

Ce roman possède un charme que je n’ai rencontré nulle part ailleurs. Le style un peu désuet, le décor, l’ambiance et les dialogues sont absolument jouissifs ! Car si la trame du récit ne s’avère pas très complexe, ce sont bel et bien les personnages de Miss Tarabotti et de Lord Maccon qui portent le récit. Chacune de leur rencontre est un vrai régal dont on ne veut perdre aucune miette ! Et c’est vraiment très drôle ! Les personnages secondaires ne sont pas non plus à mettre de côté car chacun a sa particularité et son importance et ils contribuent à mettre nos héros dans des situations des plus cocasses !

Bref, ce livre est un vrai délice ! A lire en dégustant une tasse de thé bien chaud.

Et pour notre plus grand plaisir, les aventures de Miss Tarabotti continuent dans Changless et Blameless. Le livre est également disponible en français aux éditions Orbit depuis le 5 janvier 2011.

Orbit, octobre 2009

Michele Jaffe – Hantise

Michelle Jaffe - HantiseJane se réveille à l’hôpital, presque entièrement paralysée et sans aucun souvenir de ce qui lui est arrivé. Tout ce qu’elle réussi à apprendre est qu’elle a été percutée de plein fouet par un chauffard et laissée pour morte dans un rosier.

Mais petit à petit, des bribes de souvenirs lui reviennent et elle tente de remettre les pièces du puzzle en place.C’est alors qu’elle commence à recevoir des menaces de mort, qui l’effrayent de plus en plus. D’autant que personne ne la croit et qu’on commence à douter de sa santé mentale. Alors, qui donc pourrait en vouloir à la jolie et populaire Jane Freeman ?

Je ne vous cache pas qu’à l’instar de l’héroïne, je me suis mise à suspecter tout le monde, excepté la petite sœur de Jane, et encore, ce fut seulement en raison de son jeune âge ! Le petit ami possessif, le beau-père aux activités indéterminées, les meilleures copines, la mère carriériste et j’en passe !  Michele Jaffe a tout fait pour que vous soupçonniez tout le monde à un moment donné. On finit pourtant par découvrir le nom du coupable avant les dernières pages mais le final est tellement bien orchestré que ce n’est pas grave du tout.

De manière générale le suspens est tout de même bien entretenu et le malaise de Jane est très bien retranscrit, cette lecture fût donc une bonne surprise !

Hachette, Black Moon, janvier 2010

Richelle Mead – Shadow Kiss

Shadow Kiss - Richelle MeadDifficile de planter le décor sans révéler des moments clés de l’intrigue des deux précédents volumes. Je vous dirais donc simplement que tous à l’académie sont encore sous le coup de l’attaque des Strigoï et ont bien du mal à faire le deuil de leur ami disparu pendant la bataille.

Cependant, l’année scolaire doit continuer et c’est maintenant le moment de passer l’épreuve pratique au cours de laquelle chaque Moroï se verra assigner un gardien pendant 6 semaines. Le but pour ces gardiens est de parer toutes les attaques perpétrées contre le Moroï dont ils ont la responsabilité comme si ils étaient dans le monde réel. Pour autant, les Strigoï vont-ils attendre que nos jeunes amis soient diplômés pour perpétrer leur prochaine attaque ?

J’avais beaucoup aimé le deuxième tome, plein d’action et de rebondissements, où tout ne se passe pas sans accroc. Même formule pour celui-ci, ce qui, je ne vous le cache pas, a mis mes nerfs à rude épreuve ! Ce que j’aime beaucoup dans cette série de Richelle Mead c’est le fait qu’il se passe vraiment plein de choses ! A chaque fois je crois cerner ce qui va se passer dès le début du livre, pourtant je vais de surprise en surprise. En plus de la trame principale, l’auteure arrive toujours à inclure d’autres événements en parallèle et en fait un récit vraiment vivant. Pas la pire d’en rajouter, vous l’avez compris, j’ai adoré ce troisième tome !

Il est disponible en français aux éditions Castelmore depuis le 14 janvier 2011. Son titre : Baiser de l’ombre.

Razorbill, novembre 2008

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