Jesse Kellerman – Les visages
Ethan Muller, propriétaire d’une galerie d’art à New York, découvre une série de dessins formant une gigantesque fresque. Leur auteur, Victor Cracke, a disparu depuis plusieurs semaines ; Ethan prend néanmoins l’initiative de les exposer en se disant qu’il pourra toujours verser à l’auteur sa part des bénéfices s’il se manifestait.
En faisant cela, il ne s’attendait pas à ce qu’un ex-inspecteur de police lui révèle que les visages peints sur ces dessins appartenaient à des gens ayant été asassinés au cours de ces quarante dernières années…
Pour commencer, je me suis ennuyée ferme pendant les 90 premières pages, quand enfin l’intrigue a commencé à prendre forme. Malheureusement, l’auteur s’écarte souvent du sujet principal pour nous parler de l’inintéressante vie privée d’Ethan. Autant vous dire que mon intérêt pour le livre était de savoir si le peintre était réellement le meurtrier et si on allait apprendre quelque chose de ces dessins. De ce côté là, je n’ai pas été déçue car j’ai aimé le dénouement auquel je ne m’attendais pas au début. Mais plus que 400 pages de détails inutiles pour en arriver là m’ont rendu cette lecture très pénible. J’ai aimé les flashbacks qui permettent de comprendre pas mal de choses sur le passé du narrateur et sur celui du dessinateur mais l’intrigue aurait à mon goût être plus étoffée au lieu de s’égarer vers les histoires de cul du galeriste qui n’ont véritablement aucun intérêt.
Pour moi, c’était un bon scénario mais mal raconté.
Points, janvier 2011