Meg Cabot – Une (irrésistible) envie de sucré
Heather Wells est une ex-star de la pop qui – après que sa mère se soit fait la malle avec son manager en emportant tout son argent, qu’elle se soit fait viré de sa maison de disque pour avoir voulu chanter ses propres compositions et qu’elle ait surpris son petit ami, la star de boys band Jordan Cartwright dans une position compromettante avec une autre femme (rien que ça !) – a décidé de reprendre des études à l’université.
C’est dans ce but qu’elle est devenu directrice adjointe d’une résidence universitaire ; si elle réussit sa période d’essai de six mois, elle pourra suivre gratuitement les cours de l’université de New York. Va-t-elle réussir à atteindre son objectif alors qu’une jeune fille vient de faire une chute mortelle depuis l’un des ascenseurs de la résidence ? D’autant que la thèse de l’accident lui semble peu plausible et qu’elle se met en tête de mener sa propre enquête.
Contrairement à ce que le titre et la couverture du livre pourraient laisser penser, c’est bel et bien à un thriller que nous avons à faire. Plus l’histoire avance et plus les doutes d’Heather – et les nôtres ! – s’amplifient. L’intrigue est d’ailleurs plutôt bien fichue, j’ai mis un moment avant de trouver l’identité du coupable. Pour autant, ce roman est un vrai moment de détente, premièrement parce que l’héroïne est plutôt marrante mais aussi parce que Meg Cabot ne s’intéresse pas seulement à l’enquête. En effet, en plus de ses investigations, Heather doit aussi gérer les désagréments que lui cause son ex-petit ami, et trouver un bon moyen se séduire enfin Cooper, détective privé non dépourvu de charme, qui a accepté de l’héberger depuis sa rupture avec Jordan et qui, pour faciliter les choses, se trouve être le frère de ce dernier !
Au final, c’est donc un livre plutôt amusant qui mêle à merveille romance et mystère. Un bon moment de détente qui me fera sûrement lire les deux tomes suivants : Une (irrésistible) envie d’aimer et Une (irrésistible) envie de dire oui.
Livre de poche jeunesse, novembre 2009