Loïc Le Borgne – Je suis ta nuit
Eté 1980, en Bretagne… Ils sont six copains, inséparables, rêvant à Star Wars, à Goldorak et aux filles. Lors d’une partie de casse-bouteilles, ils découvrent le cadavre mutilé d’un vagabond. C’est le début d’une cascade d’événements terrifiants, mystérieux, dont les enfants sont l’épicentre. La peur s’installe dans le village et, peu à peu, la bande comprend qu’une force maléfique rôde, qui cherche à la détruire. Le Mal est-il de retour ?
Comme je me suis ennuyée pendant cette lecture… Je m’attendais à une lecture angoissante, à avoir peur de cette créature maléfique comme on peut avoir peur du Clown de Ça (S. King), ce ne fut pas du tout le cas ! Je n’y ai pas cru une seule seconde et je pense que les jeunes lecteurs ne seront pas plus effrayés que ça non plus.
De plus, le style est plutôt banal, voire mauvais, rien de transcendant donc de ce côté non plus. Certains passages s’enchaînent mal, la lecture n’est pas du tout fluide en plus de manquer de piment. La fin ne surprend pas non plus car on la soupçonne depuis un moment, je l’ai même trouvé un peu facile finalement.
Non vraiment, j’ai essayé de trouver à ce roman au moins un point positif, c’est peine perdue…
Il y a plein de bons romans pour ados sur la perte de l’innocence, celui-ci n’en fait pas partie, à éviter !
Le livre de poche, mai 2010
Lu dans le cadre du challenge Un mot, des titres, organisé chez Calypso.
Prochain rendez-vous le 1 décembre pour une lecture avec le mot « secret » !