Challenge « Vie de Château » – Part III
Pour cette troisième partie, j’ai choisi de quitter la cour de France et de me rendre en Écosse en lisant la biographie de Marie Stuart écrite par Stefan Zweig. J’étais, cette fois, en terrain inconnu et j’ai appris beaucoup de choses grâce à cette lecture !
Stefan Zweig – Marie Stuart
Marie Stuart naît le 8 décembre 1542, six jour plus tard, elle est officiellement Reine d’Écosse. En avril 1558, elle épouse François qui succèdera à son père l’année suivante sous le nom de François II, Marie Stuart est Reine de France. Ce règne sera pourtant de courte durée puisque son époux disparaît le 5 décembre 1960. Elle n’a plus qu’une chose à faire, rentrer en Écosse, ce pays sur lequel elle règne et qu’elle connaît pourtant si mal…
C’est à partir de ce moment que Marie Stuart va être tiraillé entre son rôle de reine et sa vie de femme.
Outre ses histoires de cœur, il y a un autre personnage qui a joué un rôle non négligeable dans le destin de Marie Stuart, il s’agit d’Élisabeth, Reine d’Angleterre, dont la légitimité a été fort controversée par les partisans des Stuart.
Quelle histoire ! Pas besoin de lire de la fiction pour rencontrer des rebondissements abracadabrants, tout est là ! Comme je le disais, je ne connaissais pas bien la vie de Marie Stuart et c’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu cette biographie. J’ai aimé le fait qu’elle se pose la question entre privilégier les affaires de l’État – que d’autres étaient fort content d’assumer – ou ses désirs de femme, mais bien que je conçoive qu’elle ait eut envie de suivre ses inclinations, force est de constater qu’en matière d’hommes, ses choix ont été calamiteux !
Si j’ai dans l’ensemble apprécié cette lecture, j’y ai pourtant trouvé quelques longueurs ; en effet, il m’a fallu un moment avant de trouver le personnage de Marie Stuart intéressant et je trouvais que l’auteur s’attardait beaucoup sur Élisabeth. C’est seulement à partir du moment où on entreprend de la remarier que j’ai été vraiment interpellée. De manière globale, je n’ai de toute façon pas vraiment été conquise par le personnage – contrairement à Marie-Antoinette lu précédemment – et je n’ai pas été autant touchée par son destin tragique. Quoi qu’il en soit il s’agit là d’une affinité toute personnelle qui ne gâche en rien la qualité de l’ouvrage. Je ne peux que vous le conseiller !
Le livre de poche, juin 2001
J’ai d’abord noté Marie Antoinette et au vu de ton avis, je le garde prioritaire !
En effet, j’ai préféré Marie-Antoinette !
Mais celui-ci est à lire aussi parce que c’est un sacré destin quand même !
J’ai vu une pièce de théâtre sur Mary et Elisabeth, mais j’ai oublié le nom… (je suis un peu tête en l’air !). En tout cas, j’aimerais en savoir plus sur cette reine, donc je le note !
Ah zut ! Si le titre te revient, fais-moi signe !
Je suis d’accord avec toi, il y a quelques longueurs dans cette biographie surtout dans les questionnements d’Elizabeth sur la décision à prendre sur Marie, mais leurs liens sont tellement serrés. J’ai préféré Marie-Antoinette même si j’ai aussi apprécié cette biographie de Marie Stuart.