Archive pour octobre 2011

A paraître en novembre 2011

Georgia Caldera – Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Georgia Caldera - Les Larmes Rouges 1 - Réminiscences« Le temps n’est rien…

Il est des histoires qui traversent les siècles… »

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants. Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité. Peu à peu, elle perd pied… Mais la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?

Éditions du Chat Noir, 1 novembre 2011

Le blog de Georgia Caldera où vous pouvez lire un extrait.

Simone Elkeles – Irrésistible Attraction

Simone Elkeles - Irrésistible Attraction

Voir mon avis sur ce livre : Simone Elkeles – Rules of Attraction

Pour échapper à la police de Mexico, Carlos Fuentes s’installe chez son frère Alex, qui s’est rangé des gangs dans le Colorado. Kiara, une jeune lycéenne sage, un peu garçon manqué, lui sert de guide dans ce monde policé qu’il ne connaît pas. Carlos, poussé par ses habitudes de bad-boy, ne tarde pas à replonger ; et, pour éviter la prison, il doit suivre un stage de réinsertion et accepter de vivre chez le professeur Westford, père de la jeune fille, qui a déjà sorti son frère Alex de la galère.

Malgré leurs différences, les deux adolescents apprennent à se connaître et s’attirent de plus en plus. Mais Carlos, s’il veut vivre pleinement son amour pour Kiara, doit d’abord rompre une fois pour toutes avec la culture des gangs…

Éditions de la Martinière jeunesse, 3 novembre 2011

Frédéric Mars – NonStop

Frédéric Mars - NonStop9 septembre 2012, Manhattan. Un homme ordinaire reçoit une enveloppe anonyme et se met à marcher en direction du métro. À peine s’est-il arrêté sur le quai de la station qu’il explose, semant la mort autour de lui. Très vite, les mises en marche et explosions de ce genre se multiplient à une allure folle. Sam Pollack et Liz Mc Geary, les deux agents chargés de l’enquête, doivent admettre qu’ils sont confrontés à une attaque terroriste d’une envergure inouïe. Une attaque non revendiquée et d’autant plus difficile à contrer qu’elle transforme des innocents en bombes humaines, faisant d’eux les agents de ce scénario apocalyptique. Tous se sont vu implanter un pacemaker piégé dans les deux dernières années. Tous reçoivent ces fameuses enveloppes kraft et se mettent à marcher. S’ils s’arrêtent, la charge explosive se déclenche, où qu’ils soient. Quels que soient leur âge et leur couleur de peau. Grace, la propre fille de Sam Pollack, est concernée. Concerné aussi, un certain Stanley Cooper, président sortant des États-Unis, qui a caché à l’électorat son insuffisance cardiaque pour accéder au pouvoir… La cavale sans fin de ceux qu’on appelle les Death Walkers, les marcheurs de la mort, ne fait que commencer.  

Hachette, Black Moon, 3 novembre 2011

Rafael Abalos – Gótico

Rafael Abalos - GóticoUn vieil homme s’éveille dans un cachot médiéval sans avoir la moindre idée de ce qui se passe.

Une neurologue candidate au prix Nobel est retrouvée morte, le mot Gótico marqué au fer rouge sur la main.

Nicolas et Beth, deux lycéens brillants doivent résoudre de mystérieuses énigmes qu’on leur envoie par email.

Aucun lien entre ces trois événements, pourtant ils sont scellés par un ténébreux secret qui peut changer le cours du monde…

Albin Michel, Wiz, 3 novembre 2011

Melissa de la Cruz – La promesse des immortels

Melissa de la Cruz - La promesse des immortelsTheodora et Jack se sont enfin unis, mais leur relation demeure interdite. En effet, pour briser son lien avec Mimi Force, Jack doit affronter celle-ci et quitter Theodora. La mère de Theodora, Allegra, qu’on retrouve dans les années 90 à Florence, a connu le même dilemme. Éperdument amoureuse d’un humain, Allegra rejette le lien sacré qui l’enchaîne à Charles Force, son promis. Elle paiera très cher ce choix.

Deux décennies plus tard, sa fille vivra-t-elle le même sort ?

Albin Michel, Wiz, 3 novembre 2011

Gail Carriger – Sans forme

Gail Carriger - Sans formeUne histoire de vampires, de loups-garous et de dirigeables Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !

Orbit, 3 novembre 2011

Charlotte Bousquet – Matricia

Charlotte Bousquet - MatriciaMatricia vient terminer l’arc de trois romans initié par Arachnae et suivi de Cytheriae.

 Deux silhouettes s’affrontent sur fond de désastre. Dionisia Tengelli et Alino, son aïeul. Seuls survivants de leur famille. Ennemis mortels, dont dépend le sort de la principauté. Leurs armes ? Les Tarots de la Lune, et la mémoire en sacrifice.

Guidé par le journal de son vieux magister et par d’étranges indices, Angelo di Larini cherche sur ces terres ravagées par la peste et la famine le moyen de contrer le mal qui ronge L’Archipel des Numinées.

Un duel, trois magiciens – et le monde comme enjeu.

Mnémos, 3 novembre 2011

Carlos Ruiz Zafon – Le Prince de la Brume

Carlos Ruiz Zaffon - Le prince de la brume1943, Angleterre. Fuyant la guerre, la famille Carver – les parents et leurs trois enfants, Max, Alicia et Irene – se réfugie dans un village de bord de mer. Leur nouvelle maison appartenait précédemment à un riche couple qui a quitté le pays après la mort de leur petit garçon, Jacob. Peu après son emménagement, la famille Carver est confrontée à de troublants événements. La maison de la plage paraît hantée. Quelque chose ou quelqu’un rôde entre les murs. Max et Alicia commencent à enquêter sur les circonstances obscures de la mort de Jacob. Roland, un adolescent du village, les aide. Il les entraîne dans des plongées autour d’un cargo qui a coulé dans la baie après une tempête, des années auparavant. Autour de cette épave, tout respire la peur : les poissons ne s’y risquent jamais, des ombres paraissent à l’affût derrière les cloisons rouillées et dans les coursives délabrées… Et c’est Roland qu’elles épient, Roland dont elles veulent se saisir. Qui accumule les pièges mortels autour du jeune homme ? Pourquoi Roland est-il l’objet d’une si terrible haine ? En menant leur enquête, Max et Alicia exhument involontairement les secrets du passé. Un passé terrible dont émerge un être machiavélique, le Prince de la Brume… Doté de pouvoirs diaboliques, le Prince de la Brume peut emprunter toutes les formes et tous les visages. Il est le maître d’une troupe de grotesques statues à demi-vivantes qui ont élu domicile dans le jardin de la maison des Carver… Le Prince de la Brume réclame le paiement d’une dette contractée peu avant la naissance de Jacob. Une dette dont Roland est le prix… S’ils veulent sauver leur ami, Max et Alicia doivent affronter l’être maléfique sur son territoire : dans le jardin des statues vivantes mais aussi dans le terrifiant cargo enseveli sous les eaux.

Robert Laffont, 3 novembre 2011

Andrea Cremer – Nightshade, tome 2 : L’enfer des loups

Andrea Cremer - Nightshade 2 - L'enfer des loupsEn choisissant de sauver Shay, Calla a abandonné sa meute aux mains des Gardiens. Une alliance avec les Chercheurs, les plus puissants ennemis des Protecteurs, semble la seule solution pour libérer les siens. Mais par le passé, de telles association se sont révélées dangereuses.

Rongée par le remords, elle ne parvient pas à oublier Ren quand elle passe du temps avec Shay. Mais Ansel, blessé par Ethan, rejoint la forteresse des Gardiens et leur révèle la triste vérité sur le mal qui frappe la meute Nightshade.

Entre secrets et trahisons, Calla parviendra-t-elle a libérer ceux qu elle a mis en danger par amour pour Shay?

Gallimard jeunesse, 4 novembre 2011

Lilith Saintcrow – A la droite du diable

Lilith Saintcrow - A la droite du diableVous me reconnaissez ? Danny Valentine, pour vous servir, nécromante et mercenaire. Je dors peu et je ne suis pas d’un tempérament commode. Il faut dire que je viens tout juste de tirer un trait sur sept ans de ma vie – et sur mon partenaire – pour traquer quatre démons renégats qui se sont échappés de l’Enfer. Je finirai bien par les trouver. A moins qu’ils ne me trouvent d’abord… Mais personne n’a dit qu’il était facile d’être la main droite du Diable, n’est-ce pas ?

Orbit, 9 novembre 2011

Jasper Fforde – La tyrannie de l’arc-en-ciel, tome 1 : La Route de Haut-Safran

Jasper Fforde - La tyrannie de l'arc-en-cielLa Colorocratie est un régime a priori bien rôdé, mené d’une main de fer par les Prévôts de couleur. Mais dans les couches grises de la société, la révolte gronde et des meurtres sont habilement dissimulés…

Imaginez que l’humanité a disparu. Depuis le mystérieux Truc-Qui-S’est-Passé, il y a près de cinq siècles, règne un régime dans lequel votre couleur de naissance (Rouge, Jaune, Gris, Bleu) détermine tout : votre rang, votre métier, votre avenir. La loi sacrée du Hiérarchilisme Chromocentrique place les Pourpres au sommet de la société tandis que les Gris sont ouvertement exploités… Partout, un seul mot d’ordre : obéir et respecter le Recueil des Règles à la lettre...

Fleuve noir, 10 novembre 2011

Caragh M. O’Brien – Bannie

Caragh M. O'Brien - BannieGaia a quitté l’Enclave, fuyant ses lois injustes et sa répression cruelle, pour partir à la recherche de sa grand-mère dans la Forêt Morte. Mais la société qu’elle y découvre est bien loin de l’utopie à laquelle elle s’attendait. Les femmes y dictent leur loi, en particulier Olivia, la Matriarche, et toutes les relations y sont régies par des règles strictes. À peine la jeune fille est-elle arrivée qu’on lui enlève Maya, sa petite soeur et désormais unique famille. Gaia devra une nouvelle fois puiser au plus profond d’elle-même pour renverser la hiérarchie et briser les interdits.

Mango, 10 novembre 2011

Iain M. Banks – Les enfers virtuels 1

Iain M. Banks - Enfers virtuels - couv ManchuLe cycle de la Culture (L’Usage des armes, 1992, L’Homme des jeux, 1992; Excession, 1998; Le Sens du vent, 2002; Trames, 2009), l’un des plus importants de l’histoire de la science-fiction, met en scène une société galactique tolérante, cynique, hédoniste, anarchiste, pleine de bonnes intentions et parfois machiavélique. Mettant en scène des humains, des Intelligences Artificielles de tout calibre et des Extraterrestres plus étranges les uns que les autres, le Cycle aborde pratiquement tous les thèmes de la science-fiction.

Ce nouveau volet raconte notamment le destin et la vengeance de Lededje, devenue légalement, à la suite de la faillite de son père, l’esclave de Veppers, un richissime entrepreneur d’une société technologiquement plus avancée que la nôtre. Maltraitée et violée depuis son enfance par Veppers, qui en a fait un objet d’art car elle est porteuse d’un tatouage fractal, elle cherche à tout prix à lui échapper. Lors de sa dernière tentative d’évasion, elle est tuée par Veppers. Mais elle est recréée sur un vaisseau de la Culture car une copie d’elle avait été effectuée une année plus tôt par un étrange collectionneur d’art et de personnalités. Même si elle ne se souvient pas de ce qui lui est arrivé depuis son assassinat, Lededje n’aura de cesse de retourner dans son système et sur son monde d’origine et de tuer Veppers, personnage particulièrement corrompu et que la Culture, via Circonstances Spéciales, a à l’oeil…
Veppers, en sus d’être dans son propre système stellaire un homme d’affaires aussi redoutable que malhonnête (il a ruiné délibérément le père de Lededje, qui était son associé), emploie ses ordinateurs spécialisés dans la gestion d’univers virtuels à des opérations douteuses. En effet, il abrite dans ses ordinateurs des enfers virtuels. Aussi Circonstances Spéciales, le service action de la Culture, a quelques raisons de le surveiller. Et d’un coup, coup évidemment tordu, la vendetta de Lededje pourrait bien être utile à CS, qui va lui faciliter la tâche discrètement à son habitude…

La Culture n’est, rappelons-le, qu’une des civilisations galactiques, même si c’est l’une des plus puissantes. Le lecteur en rencontrera ici quelques autres qui valent le déplacement.

Robert Laffont, Ailleurs & demain, 10 novembre 2011

Et aussi la sortie en poche de :

Alberto Manguel – Tous les hommes sont menteurs

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Thomas Pynchon – Vice caché

Thomas Pynchon - Vice cachéL’action se situe à Los Angeles dans les années 1970. Larry ‘Doc’ Sportello est un détective privé hippie, fumeur de joints et vivant dans une caravane sur la plage. Il reçoit la visite de son ex-petite amie, Shasta Fay, qui lui demande d’enquêter sur le célèbre milliardaire juif Mickey Wolfmann, son amant. Alors qu’il tente de ce rapprocher du personnage – qui semble trafiquer avec les néo-nazis – celui-ci est kidnappé ; un de ses gardes du corps est tué et c’est à Doc, retrouvé endormi non loin de là que l’on essaye de faire porter le chapeau. C’est, de plus, son meilleur ennemi et ami le policier ‘Bigfoot’ Bjornsen qui s’occupe de son arrestation.

Parallèlement, il doit enquêter sur Coy Harlingen dont la rumeur prétend qu’il ne serait pas réellement mort d’overdose et qu’il vivrait toujours sous une nouvelle identité.

Thomas Pynchon nous livre une sorte de roman noir – on retrouve en tous cas les codes du genre – psychédélique et déjanté qui ne manque pas d’humour. Le cocktail peut surprendre au départ mais la recette fonctionne à merveille et on se laisse séduire par son ambiance décalée.

Vice caché n’est certainement pas le meilleur roman de Thomas Pynchon mais il est assurément réussi d’un point de vue narratif et scénaristique ; j’ai passé un bon moment même si je me demande si je n’y ai pas laissé quelques neurones !

Points, septembre 2011

Amanda Sthers – Les Terres saintes

Amanda Sthers - Les Terres SaintesHarry Rosenmerck, juif ashkénaze, cardiologue parisien, a tout quitté pour devenir éleveur de cochons en Terre sainte. Il entame alors une correspondance cocasse avec le rabbin Moshe Cattan.

Entrent également en scène dans cette correspondance – manuscrite ou électronique – David, son fils, auteur de théâtre et homosexuel, auquel il ne répond jamais ; Annabelle, sa fille, qui vit un chagrin d’amour, et son ex-femme à qui on vient de diagnostiquer un cancer.

Malgré le billet très positif de Cécile, je ne me sentais pas attirée par ce roman épistolaire à l’époque. Je l’avais tout de même noté en me disant qu’un jour, peut-être, j’aurais envie de le lire. C’est chose faite, et je ne le regrette pas du tout !

Dès les premières pages, j’ai été touchée par les personnages que je découvrais à travers leurs lettres, moyen d’expression qui permet souvent d’en dire plus qu’on le ferait en présence de l’autre, et je n’ai pas reposé le livre avant d’avoir tourné la dernière page, des larmes coulant sur mes joues mais un sentiment de bien-être dans le cœur.

Ce livre d’Amanda Sthers soulève de nombreuses questions, souvent avec beaucoup d’humour, et on se délecte de ces petites piques lancées entre Harry et le rabin et qui fait évoluer leur relation. Je ne peux pas dire pour autant que j’ai apprécié tous les choix des personnages mais cela ne m’a pas empêchée de m’attacher à la famille Rosenmerck et d’essayer de les comprendre.

Un livre tantôt drôle, tantôt émouvant, qui ne m’a pas laissée indifférente et que je recommande sans hésitation !

Le livre de poche, septembre 2011

MURAKAMI Ryū – Chansons populaires de l’ère Showa

Murakami Ryu - Chansons populaires de l'ère ShowaC’est l’histoire de six jeunes paumés. Des amis ? Pas vraiment… C’est plutôt le hasard qui les a réunis et sans avoir rien prémédité, ils ont pris l’habitude de se retrouver tous les quinze jours chez Nobue. Ils sont désabusés, leur manque de volonté et d’objectifs est évident, jusqu’au jour où ils entrent en guerre contre « l’Association des Midori ». Les Midori, excepté leur prénom, n’ont pas grand chose en commun, elles parlent sans s’écouter et n’espèrent plus grand chose.

J’aime, dans l’œuvre de Ryū Murakami, le regard qu’il porte sur son pays. Ici il s’attaque à des problèmes évident de la société japonaise, la solitude et le manque de communication. Ici les comportements sont poussés à l’extrême et la violence le seul moyen d’expression qui permettra à chacun des deux côtés de se rendre compte de l’existence de l’autre.

Le tout est raconté sur des airs populaires de la deuxième moitié de l’ère Showa (1926-1989), d’où le titre ( 昭和歌謡大全集 Shōwa kayō daizenshū). Je vous avoue que je ne connaissais aucun des morceaux cités (ce qui n’est pas tellement étonnant puisque la musique japonaise s’exporte peu), cela n’a pas gêné ma lecture mais c’est sans doute plus sympa, à mon avis, de pouvoir imaginer les personnages chanter ces chansons.

Ce n’est certainement pas son meilleur roman mais on passe un bon moment avec ces personnages complètement déjantés ! Ryū Murakami est en tout cas un auteur que je vous encourage vivement à découvrir.

Philippe Picquier, août 2011

Stephen Baxter – Les enfants de la destinée

Coalescence

Stephen Baxter - CoalescenceIl y a presque un an, je vous parlais de Coalescence et de mon envie de lire la suite de la série. Si j’ai commandé les deux volumes suivants dans la foulée, ce n’est que maintenant que je les lis, et je dois dire que je regrette un petit peu d’avoir attendu aussi longtemps !

Tout d’abord parce que je ne me souvenais pas bien des noms des personnages et que, même si ce n’est pas décisif pour comprendre le deuxième tome, je sentais bien que le nom de Michael Poole aurait dû me dire quelque chose !

Pour ceux et celles qui voudraient se rafraîchir la mémoire, mon avis sur le premier tome se trouve ici : Stephen Baxter – Coalescence.

Pour les autres, je vous parle de la suite !

Pocket, février 2009

Exultant

Stephen Baxter - ExultantCe deuxième tome n’a pas grand chose à voir avec le premier. Tout d’abord, parce qu’il se passe vingt-cinq mille ans après, ce n’est donc pas du tout le même univers que l’on retrouve.

Ici, les humains ont colonisé l’espace et mènent une lutte sans merci contre les Xeelees.

Un gigantesque programme de sélection, grâce aux meilleurs gènes des officiers de la Coalition, a été mis en place afin d’obtenir une forme supérieure d’être humain : l’enfant soldat. C’est le cas de Pirius, entraîné pour se battre et mourir au combat. Pourtant, en effectuant un bond dans le temps, il échappe de justesse à une mort certaine. Dans cette nouvelle société qui n’admet pas que l’on sorte du rang, Pirius est considéré comme un traître, tout comme le Pirius du passé dans lequel il est retourné, un Pirius qui a deux ans de moins et qui n’a encore jamais piloté de vaisseau…

Incontestablement différent du premier mais je l’ai quasiment autant aimé. Il y a pas mal d’action et on ne cesse de se demander, d’une part, comment les humains en sont arrivés là, d’autre part, s’il est possible de gagner la guerre contre les Xeelees. Cette fois, contrairement à Coalescence, c’est un roman de pure science-fiction avec ses vaisseaux et ses voyages dans l’espace dans le temps. Je dois préciser qu’une des choses qui m’a interpellée a été la rencontre entre le Pirius de 17 ans et celui de 19, je me demande bien quel effet cela pourrait faire !

Pocket, octobre 2009

Transcendance

Stephen Baxter - TranscendanceCe troisième tome est, disons-le tout de suite, celui qui m’a posé le plus de problème.

Nous sommes en 2047, le réchauffement climatique a eu des répercussions catastrophiques sur la faune et la flore et la Terre n’a plus grand chose à voir avec celle que l’on connaît aujourd’hui.

D’un côté, nous avons Michael Poole qui a perdu son épouse il y a dix-sept ans, mais dont il a sans cesse des visions.

De l’autre, Alia, une post-humaine née sur un vaisseau baptisé le Nord, dont on ne sait finalement pas grand chose au début du livre.

Je m’attendais à comprendre enfin quelle influence Michael Poole avait pu avoir sur le futur puisque dans le volume précédent on le décrit comme quelqu’un qui a joué un rôle décisif dans l’histoire de l’univers. Pourtant, dans la première moitié du livre, j’ai eu l’impression que l’histoire n’avançait pas. On passe plus de temps à parler de ses problèmes relationnels avec ses proches qu’autre chose, cela manquait d’action…

D’autre part, ce n’est qu’après avoir lu une centaine de pages que j’ai compris à quelle période se situait l’histoire d’Alia. Est-ce que je n’ai pas été attentive au cours de ma lecture ou est-ce que ce n’est pas précisé ? Je n’en sais rien, toujours est-il que cela ne m’a pas aidé à rentrer dans l’histoire.

Heureusement, les choses s’améliorent dans la deuxième moitié du livre, l’avenir de l’univers est de nouveau au centre de l’intrigue et j’ai eu les réponses à mes questions, ouf !

Au final, j’ai apprécié ce dernier volume mais moins que les deux premiers qui m’ont semblé beaucoup plus rythmés.

Je conseille malgré ce petit bémol la l’ensemble de la trilogie qui est d’une excellente qualité.

Pocket, mars 2010

Arto Paasilinna – Sang chaud, nerfs d’acier

Arto Paasilinna - Sang chaud, nerfs d'acierLinnea Lindeman – une forte femme, chasseuse de phoques et accoucheuse un peu chamane – a une vision : Antti Kokkoluoto, héros aux nerfs d’acier mais au sang chaud, naîtra en 1918, au moment même où la jeune Finlande plongera dans la guerre civile, et s’éteindra un beau jour de 1990.

C’est la première fois à ma connaissance qu’Arto Paasilinna écrit un roman qui se passe à cette période et qui s’inscrit dans un contexte historique spécifique, et c’est une réussite. J’ai vraiment apprécié lire l’histoire d’Antti et de sa famille pendant les conflits de la Deuxième Guerre Mondiale et de voir comment elle a été vécue du côté des finlandais. On retrouve néanmoins l’humour qui a fait jusqu’à maintenant le succès de ses romans et des personnages toujours aussi hauts en couleurs !

Une super lecture pour se détendre et un très bon cru pour cet auteur finlandais !

Folio, mai 2011