Éric Holstein – Petits arrangements avec l’éternité
Eugène est un immortel – une sorte de vampire psychique qui se nourrirait des émotions des gens – qui aspire à une vie tranquille, squattant les plus beaux appartements parisiens pendant l’absence de leur propriétaire et il y réussi plutôt bien tant que Grace, son ex, n’est pas dans les parages.
Seulement voilà, le hasard ne faisant pas toujours bien les choses, il la recroise et comme il n’a jamais pu lui résister, voilà que les emmerdes recommencent.
Cette conne n’a rien trouvé de mieux que de révéler leur secret à son amoureux du moment et voilà que celui-ci s’est mis en tête de devenir comme eux et qu’il les menaces de lancer une redoutable secte hindoue à leurs trousses s’ils ne le transforment pas, ce qui pose un léger problème puisque la chose est tout simplement impossible.
Il y a du bon et du moins bon dans ce premier roman d’Éric Holstein. Eugène parle l’argot – rien de bien méchant ne vous inquiétez pas, cela reste tout à fait compréhensible – ce qui confère une petite originalité à la narration. En revanche, le scénario est somme toute assez prévisible et nous sert un certain nombre de clichés ; dommage car il y a de bonnes idées. On ne s’ennuie pas cependant car le récit laisse la part belle à l’action et à l’humour.
Sans être exceptionnel, c’est un roman divertissant, et c’est déjà pas mal.
J’ai lu, octobre 2011