Ken Follett – Un monde sans fin
1327. Quatre enfants sont les témoins d’une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d’enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d’Angleterre. Ce jour scellera à jamais leurs destinées…
Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et passionnée, qui rêve d’être médecin, devra défier l’autorité de l’Église, et renoncer à celui qu’elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie mais, ne pouvant épouser celle qu’il a toujours désirée, rejoindra l’Italie pour accomplir son destin d’architecte ; Ralph son jeune frère dévoré par l’ambition deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir et de vengeance.
Prospérités éphémères, famines, guerres cruelles, ravages féroces de la peste noire… Appuyée sur une documentation historique remarquable, cette fresque épique dépeint avec virtuosité toutes les émotions humaines, à travers un demi-siècle d histoire mouvementée…
J’avoue que j’étais un peu réticente à l’idée d’ouvrir ce pavé de 1300 et quelques pages de peur d’être déçue, et si le mot « monde » n’avait pas été tiré au sort pour le challenge Un mot, des titres, organisé par Calypso, je ne sais pas combien de temps il aurait continué à prendre la poussière dans ma PAL…
Alors que finalement, j’ai aimé cette lecture ! Au début, j’ai eu l’impression de relire Les piliers de la terre – bon, ce n’est pas qu’une impression, on retrouve en gros la même trame, seuls les noms des personnages changent – mais finalement, je me suis attachée aux plus sympathiques et j’ai très très vite eu envie de voir crever les ordures ! Rien que pour ça, je dois m’incliner devant le talent de l’écrivain, j’ai rarement autant haï des personnages !
On ne peut pas dire que je n’ai pas été un peu déçue du manque d’originalité de cette « suite » mais la formule a fonctionné finalement.
Le livre de poche, janvier 2010