Archive pour 23 janvier 2012

Jean-Michel Guenassia – Le Club des Incorrigibles Optimistes

Jean-Michel Guenassia - Le Club des Incorrigibles OptimistesMichel Marini a 12 ans en 1959 au moment où débute le roman. Il vit avec ses parents et son grand-frère, Franck. dont il admire beaucoup le meilleur ami Pierre. Ce dernier, à la veille de son incorporation dans l’armée et de son départ en Algérie lui prête toute sa collection de disques, c’est ainsi que le rock’n’roll va entrer dans la vie de Michel. C’est aussi ce jour-là qu’il va faire la connaissance de Cécile, la petite amie de Franck…

En classe, Michel a des résultats corrects mais il ne se montre pas très assidu, préférant lire des romans qu’il cache sur ses genoux pendant les cours (ça me rappelle quelqu’un !). Après l’école, c’est au baby-foot qu’il s’adonne au Balto à Denfert-Rochereau, jusqu’à ce qu’il découvre dans l’arrière-salle de ce bistrot un club d’échec où l’on a déjà aperçu Joseph Kessel ou Jean-Paul Sartre mais où il va surtout faire la connaissance d’Igor, Léonid, Imré, et les autres, réfugiés politiques pour la plupart… Une rencontre qui va bouleverser sa vie.

J’ai passé un excellent moment avec ce roman dont j’ai englouti les 700 et quelques pages en seulement deux jours ! J’ai tout de suite aimé le personnage de Michel, passionné de lecture et s’intéressant à tout et à tous. J’ai aimé suivre son parcours, ses histoires de famille, ses découvertes sur la route qui le mène vers l’âge adulte, ses premiers émois amoureux… La galerie de personnages est très réussie, chacun ayant ses particularités. Et puis, j’ai aussi aimé le contexte historique qu’il s’agisse des passages sur l’Algérie qui concernent directement sa famille ou ceux sur l’Union soviétique et les aventures des membres du club d’échec.

Le début du livre m’a semblé un peu linéaire, sans surprises mais ce petit défaut a rapidement disparu et le roman s’achève sur un final vraiment surprenant.

Un livre bien écrit qui se lit très agréablement, je le recommande !

En revanche, je mets 0/10 pour la couverture, qui n’illustre absolument pas le contenu du livre, je ne vois vraiment pas le rapport !

Ce roman a obtenu le Prix Goncourt des Lycéens en 2009.

Le livre de poche, août 2011

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