Jean-Michel Guenassia – Le Club des Incorrigibles Optimistes
Michel Marini a 12 ans en 1959 au moment où débute le roman. Il vit avec ses parents et son grand-frère, Franck. dont il admire beaucoup le meilleur ami Pierre. Ce dernier, à la veille de son incorporation dans l’armée et de son départ en Algérie lui prête toute sa collection de disques, c’est ainsi que le rock’n’roll va entrer dans la vie de Michel. C’est aussi ce jour-là qu’il va faire la connaissance de Cécile, la petite amie de Franck…
En classe, Michel a des résultats corrects mais il ne se montre pas très assidu, préférant lire des romans qu’il cache sur ses genoux pendant les cours (ça me rappelle quelqu’un !). Après l’école, c’est au baby-foot qu’il s’adonne au Balto à Denfert-Rochereau, jusqu’à ce qu’il découvre dans l’arrière-salle de ce bistrot un club d’échec où l’on a déjà aperçu Joseph Kessel ou Jean-Paul Sartre mais où il va surtout faire la connaissance d’Igor, Léonid, Imré, et les autres, réfugiés politiques pour la plupart… Une rencontre qui va bouleverser sa vie.
J’ai passé un excellent moment avec ce roman dont j’ai englouti les 700 et quelques pages en seulement deux jours ! J’ai tout de suite aimé le personnage de Michel, passionné de lecture et s’intéressant à tout et à tous. J’ai aimé suivre son parcours, ses histoires de famille, ses découvertes sur la route qui le mène vers l’âge adulte, ses premiers émois amoureux… La galerie de personnages est très réussie, chacun ayant ses particularités. Et puis, j’ai aussi aimé le contexte historique qu’il s’agisse des passages sur l’Algérie qui concernent directement sa famille ou ceux sur l’Union soviétique et les aventures des membres du club d’échec.
Le début du livre m’a semblé un peu linéaire, sans surprises mais ce petit défaut a rapidement disparu et le roman s’achève sur un final vraiment surprenant.
Un livre bien écrit qui se lit très agréablement, je le recommande !
En revanche, je mets 0/10 pour la couverture, qui n’illustre absolument pas le contenu du livre, je ne vois vraiment pas le rapport !
Ce roman a obtenu le Prix Goncourt des Lycéens en 2009.
Le livre de poche, août 2011
Dans ma pal…
J’attaque ce soir notre LC ♥
Il ne te reste plus qu’à le lire alors !
Je termine mon livre en cours et j’attaque notre LC aussi ! :)
En même temps, cette couverture, c’est celle de l’édition poche. La couverture blanche et sobre de l’édition Albin Michel convenait sans doute mieux.
Oui, en général je mets la couverture de l’édition que j’ai lu. Quoi qu’il en soit, elle n’a absolument rien à voir avec le sujet ! Je ne suis pas fan des couvertures traditionnelles d’Albin Michel, mais au moins, elles n’influencent pas le lecteur dans un sens ou dans un autre.
Contente que tu aies beaucoup aimé ce roman.
Gros coup de cœur pour moi en 2009 (édition brochée).
Dévoré aussi en un weekend !
Bonne semaine.
C’est une histoire vraiment prenante et pleine de surprises.
J’ai lu ce livre il y a un moment et j’ai aussi beaucoup aimé et je crois que c’est Michel, le héros et sa copine Camille, photographiés avant leur séparation…
Ah ça serait ça ? Il faut le savoir !
En tout cas le livre est super bien, j’ai même envie de le relire :)
Ahhh merci ma chère, tu me donnes TRES envie de l’en sortir dans ma PAL où il dort depuis sa sortie quasi ! :)
Mais de rien !
Tu verras, on est vite pris dans l’histoire.
J’ai trop envie de le lire depuis longtemps ! J’adore ce genre d’histoires de jeunes dans les années 60…
Pour la couverture, moi elle me fait penser à un café avec un jukebox dans le fond qui serait le QG du héros…
C’est une ambiance que j’aime bien aussi.
Oh, que je suis d’accord avec toi ! Une vraie pépite, un grand moment de lecture, oui, 700 pages, mais bizarrement, ça ne me dérangerait pas de les relire. J’ai adoré !
La taille du bouquin m’importe peu en général, mais c’est vrai que là, les 700 pages, on ne les voit vraiment pas passer !