Bret Easton Ellis – Suite(s) impériale(s)
Vingt-cinq ans après Moins que zéro, Clay revient à Los Angeles. Il y retrouve la plupart de ses amis et connaissances, même si certains sont méconnaissables, trop de chirurgie esthétique et d’excès en tous genres ont grandement altéré leur image.
Quoi qu’il en soit, Clay est de retour pour une raison bien précise ; devenu scénariste, il est là pour participer au casting du prochain film sur lequel il travaille.
Au cours d’une fête chez son ex-petite amie Blair, à laquelle il n’a pas été invité, il fait la connaissance de Rain Turner. Il est immédiatement séduit et lui promet un rôle dans le film.
Mais est-ce le hasard qui lui a fait croiser la route de cette jeune femme ou cette rencontre a-t-elle été savamment orchestrée ? Clay est-il toujours aussi paranoïaque ou est-il la victime d’une machination ?
Lorsque la parution de cette suite a été annoncée, je me suis demandé comment l’auteur avait fait évoluer son personnage et j’aurais dû me douter de la réponse, il n’a pas changé du tout !
Je l’ai lu sans déplaisir, il est tout à fait dans la lignée de Moins que zéro mais objectivement, on est loin d’American Psycho. Une suite passable mais qui n’apporte pas grand chose, loin d’être indispensable donc.
10/18, janvier 2012
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