Lauréate d’un concours de poésie organisé par un magazine de mode, Esther Greenwood est invitée avec onze autres jeunes filles à un séjour à New York. A dix-neuf ans, c’est la première fois qu’elle quitte sa Nouvelle-Angleterre natale.
Logées dans un hôtel réservé à la clientèle féminine, L’Amazone, ces jeunes filles sont invitées à participer à de nombreuses réceptions organisées par les plus grandes marques ; pour Esther, c’est la découverte d’un nouveau monde et un tremplin qui pourrait lui permettre de faire éditer ses écrits.
Le début du livre évoque également ses souvenirs, notamment sa relation avec son petit ami, Buddy Willard, étudiant en médecine atteint de tuberculose et soigné, à ce moment-là, dans un sanatorium.
La vie d’Esther bascule lorsqu’elle rentre chez elle et que sa mère l’informe qu’elle n’a pas été retenue pour suivre le cours d’été de littérature auquel elle avait postulé. Coincée pour tout l’été, sans aucun projet, elle se met à écrire au point de ne plus pouvoir dormir. En proie à la dépression nerveuse, Esther songe au suicide…
La deuxième partie du roman se focalise sur l’internement de la jeune femme et sur les traitements administrés dans ces établissements hospitaliers.
Ce roman de Sylvia Plath m’a beaucoup plu malgré son sujet difficile ; mieux vaut éviter de le lire en période de déprime. L’ambiance entre la première et la seconde moitié du livre est très différente mais on voit, dès le début, les signes annonciateurs du mal-être d’Esther Greenwood. Les passages qui se situent en milieu hospitalier m’ont mise plutôt mal à l’aise, j’ai toujours été assez traumatisée par les descriptions des traitements administrés à ces patients et le fait que ce roman est en partie autobiographique n’a fait que renforcer ce sentiment.
Une lecture et une plume que je ne suis pas près d’oublier.
L’imaginaire Gallimard, janvier 1988
