Paul Harding – Les foudroyés
Étendu dans un lit médicalisé en plein milieu de son salon, George vit ses dernières heures parmi les siens.
Ainsi alité, alors que ses proches se relaient à son chevet, il repense à son enfance, évoquant un père colporteur qui faisait son possible pour faire vivre sa femme et leurs quatre enfants.
Petite particularité de ce roman, le personnage est passionné d »horlogerie et le récit est parsemé d’articles explicatifs concernant les horloges et leur fonctionnement ce que j’ai trouvé – bien que cela n’est pas de rapport direct avec l’histoire – intéressant et instructif. Il y a, à vrai dire, pas mal de digressions de ce genre ; certains pourraient trouver ces passages inutiles mais ils sont pour moi ce qui fait l’originalité de la narration.
J’ai été assez émue par l’histoire d’Howard, ce père épileptique qui sillonne les routes, sa carriole remplie de produits de première nécessité afin de pourvoir aux besoins des plus isolés. Je l’ai moins été par les derniers instants de George, bizarrement. En tout cas, c’est un roman très bien écrit et qui m’a bien plu. Je n’en ferai pas non plus un « must read » mais ce fut une lecture plaisante.
Ce roman a obtenu le Prix Pulitzer de la fiction en 2010.
10/18, avril 2012