Anne Perry – Défense et trahison
Au cours d’un élégant dîner londonien, le général Thaddeus Carlyon est retrouvé mort au pied d’un escalier, empalé sur la hallebarde d’une armure décorative. La thèse de l’accident est vite écartée, une terrible nouvelle qui implique que le meurtrier soit une des personnes présentes à ce dîner, tous des proches de la victime.
Étrangement, le coupable se dénonce assez rapidement, il s’agit d’Alexandra Carlyon, l’épouse du général, pour une soi-disant histoire de jalousie. Hester Latterly, amie de la sœur du défunt ne peut y croire ; elle demande à Oliver Rathbone et à William Monk de défendre la jeune femme et de découvrir la vérité.
Je commence à radoter mais Anne Perry est vraiment très douée pour entretenir le suspens jusqu’au bout. Dans ce troisième tome, je me suis dit qu’à moins d’un énorme coup de théâtre, le coupable semblait évident et pourtant, force est de constater que jusqu’aux dernières pages du roman, je n’avais rien compris.
Des révélations plus troublantes les unes que les autres se succèdent au cours du procès dans lequel nous avons le plaisir de voir un Oliver Rathbone plaider avec beaucoup de finesse et c’est en jugeant la mort du général Carlyon que nous découvrons des crimes pires encore. Certains témoignages au cours du procès m’ont mis les larmes aux yeux tellement je les ai trouvé bouleversants, une première pour moi à la lecture d’un roman policier !
Monk est moins présent dans ce troisième volume, il semble plus préoccupé par sa propre histoire que par cette affaire de meurtre, l’occasion pour nous de mieux connaître Oliver Rathbone qui joue un rôle prépondérant dans la résolution du cas Carlyon. Quant à Hester Latterly, je lui voue une admiration sans borne, ce personnage est formidable ! J’attends une fois de plus la lecture du prochain tome avec impatience !
Les billets de Shelbylee et Syl. (lien à venir) avec qui je poursuis l’aventure Monk !
10/18, mai 2001