Armistead Maupin – Chroniques de San Francisco
Mary Ann Singleton, originaire de Cleveland, décide de s’installer à San Francisco ; elle trouve un petit appartement sis au 28 Barbary Lane, une pension tenue pas Mme Anna Madrigal dans laquelle il règne une atmosphère décontractée et familiale.
En plein cœur de San Francisco à la fin des seventies, les aventures se multiplient pour les habitants du 28 Barbary Lane…
J’ai passé un excellent moment avec ce roman dans lequel je me suis d’emblée attachée aux personnages. J’ai aimé l’ambiance générale du roman et la personnalité d’Anna Madrigal même si elle conserve un côté mystérieux qu’il me tarde d’éclaircir.
J’ai aussi aimé Mary Ann, espérant tout au long du livre que la chance allait enfin lui sourire. J’aime un peu moins Mona pour l’instant mais je pense que c’est parce qu’on ne la connaît pas encore assez bien. Michael est à la fois touchant et amusant, il se met dans des situations pas possibles, et se montre sensible et amical.
Après, il y a aussi des personnages moins sympathiques, pour ne pas dire de vraies ordures et c’est ce qui rend les relations entre les protagonistes intéressantes, d’autant qu’Armistead Maupin est champion pour nous montrer combien le monde est petit !
J’ai ri des situations cocasses, j’ai espéré que les histoires d’amour allaient fonctionner, j’ai pesté contre l’attitude de certains, je me suis demandé quels secrets cachaient les autres, j’ai imaginé les célèbres rues en pentes de San Francisco bordées de charmantes maisons, ce fut un dépaysement total !
J’ai dévoré le livre en une journée avec beaucoup de plaisir, je l’ai refermé en ayant un petit peu envie de faire moi aussi partie de cette grande famille !
J’ai vivement regretté de ne pas avoir eu la suite sous la main !
10/18, mars 2000