des livres où s'évader

Présentation de l’éditeur : « Entre 1607 et 1865, soit pendant plus de deux cent cinquante ans, les vampires ont prospéré dans l’ombre aux États-Unis. Peu d’humains croyaient en leur existence. Abraham Lincoln comptait parmi les valeureux chasseurs de vampires de son temps et tenait un journal de sa lutte sans relâche contre eux. L’existence présumée de ce journal a longtemps alimenté les spéculations des historiens et des biographes de Lincoln. La plupart n’y voient qu’une légende. » Et pourtant…

Mon avis : J’aurais dû me douter que le livre ne serait pas formidable car j’avais déjà été victime d’une déconvenue avec Seth Grahame-Smith à la lecture de Orgueil et préjugés et zombies, mais que voulez-vous, je suis du genre à laissez une seconde chance à un auteur (par contre il peut toujours courir pour en avoir une troisième, ou alors il faudrait me payer très cher (oui, je suis une femme vénale, voilà, vous savez tout)).

Tout d’abord, je n’ai pas du tout aimé le procédé narratif que j’ai trouvé très lourd. En effet, l’auteur raconte son histoire tout en intégrant des passages du journal d’Abraham Lincoln, ce qui rend les choses très répétitives puisque au final on nous raconte deux fois la même chose le tout dans un style qui n’a rien d’extraordinaire. L’idée d’inventer une vie secrète à un personnage historique célèbre me plaît bien à la base, dommage que la concrétisation n’ait pas été à la hauteur de mes attentes.

Pour ce qui est de la trame, pas de grosses surprises mais ça tient la route ; je pense que l’adaptation cinématographique peut être sympa, ne serait-ce que d’un point de vu visuel, et surtout moins ennuyeuse que le bouquin que j’ai eu bien du mal à finir.

Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires sort aujourd’hui, 8 août 2012, en France, si vous allez le voir, n’hésitez pas à me dire comment vous l’avez trouvé !

Le film est réalisé par Timur Bekmambetov et produit par Tim Burton.
C’est Benjamin Walker qui incarne le seizième président des États-Unis, il est rejoint au casting par Dominic Cooper et Anthony Mackie.

J’ai lu, juillet 2012