Ray Bradbury – Fahrenheit 451
Dans une société située dans un futur hypothétique, où la lecture est devenu une activité illégale, les pompiers ont pour mission de brûler tous les livres. Parmi eux, Guy Montag commence à se poser des questions qui le mènerons à commettre un acte sacrilège, voler un livre…
C’est avec un immense plaisir que j’ai relu Fahrenheit 451. Je dois avouer, cependant, que je suis un tout petit peu déçue par la fin, dont je ne me souvenais pas et qui n’est pas vraiment marquante, mais malgré ce petit bémol, le reste du roman est tellement incroyable que cela ne vaut pas le coup de se priver !
Je ne peux, et je pense que vous êtes comme moi si vous me lisez, imaginer un monde sans livres, c’est un aberration ! L’auteur réussi à nous décrire un monde complètement abêti dont Mildred, l’épouse de Guy, est une incarnation parfaite. Le message est clair, sans livre, source de questionnement et de réflexion et instrument majeur du développement intellectuel, la société dans son ensemble est menacée.
Quant au fait que les pompiers ne sachent pas que leur rôle, dans un passé pas si éloigné, était d’éteindre les feux et non de les allumer, j’ai trouvé ça très triste. C’est une excellente idée de la part de Ray Bradbury d’avoir choisi, comme agent de la destruction du savoir, un métier aussi noble que celui de pompier.
Un livre que tout le monde devrait lire, amateur de science-fiction ou non !
Folio, octobre 2000