Jonathan Franzen – Freedom
Patty, championne de basket universitaire, se fait une nouvelle amie, Eliza, le genre de fille avec qui ont peut faire les 400 coups. Après quelque temps, Patty va pourtant s’apercevoir que cette fille n’est pas très nette. Mais là n’est pas le sujet, car c’est tout de même grâce à elle qu’elle va voir pour la première fois Richard Katz, sur scène avec son groupe. C’est également au cours de cette même soirée qu’elle fait la connaissance de Walter Berglund, son colocataire et ami. Ce dernier semble intéressée par Patty, qui, elle, n’accepte ses avances que pour se rapprocher de Richard. Une tentative qui se solde par un échec et la jette finalement dans les bras de Walter…
Des années plus tard, ils sont tous amenés à se demander s’ils ont fait les bons choix…
J’avais été un peu déçue par Les corrections, roman dans lequel je n’avais pas aimé les personnages mais il en a été tout autrement dans Freedom, d’autant que le style de Franzen se lit agréablement et qu’on ne voit pas passer les 700 et quelques pages qui composent le roman.
On retrouve à peu près les mêmes thèmes que dans son précédent roman, à savoir, les relations familiales, les regrets, le sentiment d’avoir fait les mauvais choix, mais j’ai trouvé qu’ils étaient mieux exploités chez les Berlund qu’ils ne l’étaient chez les Lamberts. Je dois avouer également que j’ai eu un petit faible pour le personnage de Richard Katz et son attitude rock n’roll, à la fois charismatique et un peu looser sur les bords.
En conclusion, j’ai bien fait de ne pas m’arrêter à ma première impression et de lire cet autre roman de Jonathan Franzen, il aurait été dommage de passer à côté.
Points, août 2012