Michela Murgia – Accabadora
Maria Listru est la fill’e anima, autrement dit la fille adoptive de Tzia Bonaria Urrai. Ses parents biologiques ne sont pourtant pas morts, il s’agit d’une pratique assez courante dans la région où se déroule l’histoire, un arrangement convenu entre deux familles… Une coutume qui peut nous sembler bizarre mais qui ne semble pas déranger le moins du monde la petite fille qui considère Tzai Bonaria comme sa vraie mère, jusqu’au jour où elle découvre le secret de celle-ci…
Je dois avouer qu’au départ je n’étais pas vraiment attirée par ce roman, mais à force de lire des critiques élogieuses – et après avoir vu qu’il était sorti en format poche – j’ai été intriguée et ai eu envie de voir de quoi il retournait et je ne le regrette pas !
Le récit se lit avec beaucoup de facilité et j’ai aimé la relation entre la petite Maria et sa mère adoptive Tzia Bonaria, je me suis d’emblée attachée à ces deux personnages. A certains moments du récit j’aurais aimé que les choses se déroulent autrement mais en même temps je pense que j’aurais réagit comme les personnages dans leur situation respective. J’ai été ravie de la fin du roman, c’est exactement ce que j’imaginais/désirais, parfois on a pas besoin de surprise, juste de sentir qu’une histoire se termine comme elle le doit.
Une bonne surprise donc que ce roman de l’italienne Michela Murgia, j’ai bien fait de me laisser tenter !
Points, août 2012