China Miéville – Lombres
J’avais découvert China Miéville avec Perdido Street Station, un roman que j’avais refermé confuse et déçue car je n’avais ni compris ni apprécié l’univers. J’ai tout de même voulu laisser sa chance à l’auteur avec Lombres compte tenu des critiques positives que j’avais lues.
Zanna et Deeba sont deux amies inséparables qui habitent à Londres et vont à l’école ensemble. Un beau jour, il commence à se passer des choses bizarres autour d’elles, des animaux sauvages en pleine ville dévisagent Zanna, une brume étrange semble l’entourer et elles voient des parapluies qui se déplacent tout seuls ! Un mot en particulier les intrigue car elle l’ont croisé plusieurs fois sans en comprendre la signification : Shwazzy. Quelle langue cela peut-il bien être, et surtout, qu’est-ce que ça signifie ?
Lombres est un roman plutôt destiné à un public jeunesse, les personnages principaux sont des enfants, le livre comporte plein d’illustrations, et en cela il est très réussi. Malgré tout, je l’ai trouvé un peu trop long ; les rebondissements sont nombreux et j’ai fini par me lasser du schéma « oui, je vous fais confiance »/ »oh non, je me suis encore fait roulé ». Par contre, j’ai beaucoup aimé l’univers et les inventions de cet auteur à l’imagination débordante.
J’ai donc passé un bon moment au début mais j’ai fini par me lasser, c’est donc une semi-déception, d’autant que j’en avais lu beaucoup de bien. Peut-être en attendais-je trop ?
Cet ouvrage a reçu le Prix Locus 2008 dans la catégorie jeunesse.
Pocket, octobre 2012