Big Screen #1
J’inaugure aujourd’hui ce nouveau rendez-vous pour vous parler de mes derniers visionnages ciné et DVD. Pour cette première, je vais vous parler de ce que j’ai vu pendant, disons, les deux derniers mois ; j’essayerai par la suite d’en faire un rendez-vous plus régulier pour éviter des billets trop longs.
Hunger Games
Hunger games – qui a enfin fini par sortir au cinéma au Japon en septembre dernier, yeah ! – est l’adaptation cinématographique par Gary Ross du roman éponyme de Suzanne Collins. Je l’ai trouvé assez fidèle au livre même si, bien évidemment, il manque un certain nombre d’éléments. J’ai trouvé que Jennifer Lawrence incarnait parfaitement Katniss et, bien que je ne les ai pas du tout imaginés comme cela lors de ma lecture, les autres acteurs collent assez bien aux rôles qui leur ont été attribués. J’ai regardé le film avec presque autant d’appréhension que lorsque j’ai lu le livre, vivement la suite !
Salmon fishing in the Yemen
Adapté du roman de Paul Torday dont je vous parlais ici, Des saumons dans le désert, réalisé par Lasse Hallströmmet en scène Ewan McGregor et Emily Blunt pour une comédie dramatique sympathique. Certains rebondissements du scénario ont été modifiés par rapport à la trame du roman, sans doute pour rendre les choses moins dramatiques, mais cette orientation ne m’a pas dérangée à l’écran. Pas un chef d’œuvre mais un film plutôt agréable à regarder.
Dark Shadows
Après avoir perdu sa bien-aimée, Barnabas Collins est transformé en vampire et enterré six pieds sous terre par la jalouse sorcière Angelique. Quelques deux cents ans plus tard, il se réveille au beau milieu des années 1970 et fait alors la connaissance de ses descendants et tente de restaurer leur d’antan. J’ai été un peu déçue par l’ensemble du film et je me suis quand même pas mal ennuyée. Je ne connaissais pas la série, diffusée dans les années 70, dont ce film est le remake mais j’ai trouvé ici que l’ensemble manquait un peu de consistance. Malgré un casting alléchant – Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter, Eva Green – le dernier film de Tim Burton n’a pas réussi à me séduire.
Cosmopolis
Vous vous souvenez peut-être que je n’avais pas aimé le livre de Don Delillo dont le film, réalisé par David Cronenberg, est tiré, ce dernier n’a pas rencontré auprès de moi plus de succès… Les dialogues n’ont pour moi ni queue ni tête et c’est encore plus flagrant à l’écran que sur papier. La mise en en scène n’a quant à elle aucun intérêt. Un film que j’ai regardé d’un œil distrait pour satisfaire ma curiosité et, ne le cachons pas, pour voir la performance de Robert Pattinson qui, sans être mauvaise, n’a rien de transcendant.
An education
Mon envie de voir ce film a été déclenchée par le fait que le scénario a été écrit par l’écrivain britannique Nick Hornby. L’histoire est celle de Jenny (Carey Mulligan) une jeune fille de 16 ans, qui rencontre un homme plus âgé (Peter Sarsgaard) et en tombe amoureuse. Si j’ai, au début du film, trouvé un certain charme à Peter Sarsgaard dans le rôle de David, il s’est rapidement révélé bizarre, malsain, et j’ai eu du mal avec cette histoire. Je ne sais toujours pas vraiment quoi en penser, il m’a laissé un sentiment de malaise dont je n’arrive pas à me débarrasser.
Beastly
Beastly, tiré du roman d’Alex Flinn – que je n’ai pas lu, je ne peux donc pas comparer les deux – est une adaptation moderne du célèbre conte de fées La belle et la bête. Kyle Kingson, interprété par Alex Pettyfer, a tout pour lui, il est beau, riche, a un père célèbre et une fâcheuse tendance à se la péter qui met en rogne Kendra (Mary-Kate Olsen), la sorcière du lycée. Elle lui jette donc un sort qui le dévisage complètement ; pour lever la malédiction, une personne devra lui dire sincèrement qu’elle l’aime au cours de l’année qui vient, sans quoi, il gardera cette apparence toute sa vie. Ce sera à la belle, jouée par Vanessa Hudgens, de prononcer les mots magiques, pas trop difficile à mon avis puisque même après transformation, il reste plutôt séduisant ! Pas de surprise au niveau de l’histoire, on la connait tous. Je trouve que les évènements s’enchainent un peu trop vite mais ça reste un film mignon sans prise de tête.
On the road
Je n’ai pas du tout ressenti l’impression de vitesse que j’avais eu lors de ma lecture du roman de Jack Kerouac, et au final, on est pas si souvent sur la route que ça alors que ce sont, à mon goût, les passages les plus intéressants. D’ailleurs, je tiens à noter que les plans « nature » sont vraiment très beaux et donnent envie de prendre la route dans ces sublimes contrées. J’ai aimé la prestation de Sam Riley qui confirme la très bonne impression que j’avais de lui après avoir vu Closer d’Anton Corbijn dans lequel il joue le rôle de Ian Curtis. Une adaptation avec du bon et du mauvais mais en même temps, c’était un roman difficile à porter sur grand écran donc je dirais que le réalisateur Walter Salles ne s’en est pas si mal sorti.