David Grossman – Une femme fuyant l’annonce
Présentation de l’éditeur : Sur le point de terminer son service militaire, le jeune Ofer accepte une dangereuse mission de vingt-huit jours en territoire palestinien. Comme pour conjurer le sort, sa mère décide de s’absenter durant cette période. Fuyant la nouvelle tant redoutée de sa mort, elle entreprend un long voyage en compagnie de son ami Avram. Tant qu’elle continuera à raconter à son ami la vie d’Ofer, tant que les messagers de l’armée ne parviendront pas jusqu’à eux, son fils sera sauf.
Mon avis : C’est un livre long et très détaillé que j’ai eu beaucoup de mal à digérer. D’une part, parce que je n’ai qu’à moitié compris la façon de penser d’Ora, la mère d’Ofer, d’autre part à cause de la construction du roman. En effet, le roman commence par un long prologue dont on a du mal à comprendre le contexte et ce à quoi il va nous mener. On retrouve ensuite Ora plus de trente ans plus tard mais ce n’est que petit à petit qu’on comprend ce qu’a été sa vie jusque là, notamment à travers de nombreux flashbacks qui ont fini par me perdre complètement. La seule chose qui m’a touchée est son inquiétude pour son enfant, sa relation avec Avram en revanche m’a laissée perplexe.
Je ressors donc assez mitigée de cette lecture qui ne m’a pas vraiment parlée et dont j’ai trouvé la structure trop complexe.
Points, octobre 2012
Tu es mitigée et moi pas du tout… pas envie de lire ce livre.
Hop, un de moins !!!
Je t’ai fait gagner plus de 800 pages ! ;)
Je trouve l’idée initale assez bonne, pourtant : tant qu’on ne connait pas la mauvaise nouvelle, c’est comme si elle n’existait pas vraiment …
Mais si tu dis que le traitement est médiocre, je passe !
Moi aussi j’aimais bien cette idée.
Zut alors, je l’avais noté avec enthousiasme. J’hésite du coup. Vu le pavé, en plus…
Je ne le déconseille pas forcément mais en ce qui me concerne, la rencontre n’a pas eu lieu…