Archive pour janvier 2013

Challenge Écrivains japonais : Récap’ de janvier

Le premier mois du challenge Écrivains japonais se termine, il est temps de faire le point sur nos lectures des romans d’HIGASHINO Keigo.

La maison où je suis mort autrefois :

  1. Baroona
  2. Catherine
  3. chroniqueslitteraires
  4. Claudia
  5. denis
  6. Laure
  7. lectureetcie
  8. Marie
  9. Natiora
  10. Shelbylee
  11. Valentyne

Le dévouement du suspect X :

  1. Adalana
  2. Heide
  3. Miss Leo
  4. mrs pepys
  5. Nahe
  6. Shelbylee
  7. トマ

Un café maison :

  1. Adalana
  2. Edea
  3. Jean-Charles
  4. Mélo
  5. Sharon
  6. titoulematou

Merci à tout ceux qui ont participé ce mois-ci !

Je vous rappelle que l’auteur du mois de février est MURAKAMI Haruki (à ne pas confondre avec MURAKAMI Ryū qui est l’auteur que nous lirons au mois de mai !)

MURAKAMI Haruki

Si vous ne savez pas encore quoi lire, voici la bibliographie de l’auteur (uniquement les titres traduits en français) :

N’oubliez pas de me communiquer les liens vers vos billets pour le récap’ du 28 février !

Bonne lecture à tous ! Logo écrivains japonais_1

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HIGASHINO Keigo – Un café maison

HIGASHINO Keigo - Un café maisonPrésentation de l’éditeur : Dans une maison des beaux quartiers de Tokyo, Yoshitaka Mashiba annonce froidement à .son épouse Ayané qu’il va la quitter et qu’elle ne doit pas en être surprise, puisqu’elle n’a pas respecté les conditions du contrat qui les liait en ne lui donnant pas d’enfant. Qui plus est, il a rencontré une autre femme, et il veut reprendre sa liberté. Elle décide alors de partir passer quelques jours chez ses parents, à Sapporo. Le surlendemain, on retrouve le cadavre de Yoshitaka gisant dans son salon à côté d’une tasse de café renversée. Kusanagi et son équipe sont dépêchés sur les lieux. Prévenue, l’épouse de la victime rentre de Sapporo, et visiblement l’inspecteur n’est pas insensible à ses attraits. Sur le front de l’enquête, il est rapidement établi que le café bu par Mashiba contenait de l’arsenic, mais le meurtre a autrement toutes les apparences du crime parfait. Soupçonnant Ayané Mashiba, la collègue de Kusanagi prend alors contact avec le physicien Yukawa, qui a déjà aidé la police dans le cadre d’affaires apparemment insolubles. Il refuse d’abord de l’aider, mais change d’avis lorsqu’elle lui apprend que les sentiments de Kusanagi pour la suspecte semblent l’égarer.

Mon avis : J’ai, une fois encore, dévoré ce roman écrit par Higashino Keigo. La formule est la même que dans Le dévouement du suspect X, l’auteur du meurtre et le mobile sont connus mais les preuves sont introuvables ! C’est donc un gros travail d’investigation que nous suivons et de ce côté là, l’auteur fait admirablement bien les choses.

J’ai été ravie de retrouver Kusanagi et Yukawa, deux personnages récurrents dans l’œuvre d’Higashino mais aussi de faire la connaissance d’un inspecteur féminin qui apporte une dimension nouvelle dans les démarches liées à l’enquête. Par ailleurs, ce roman nous permet, une fois de plus, d’observer le comportement des japonais dans la société et certains aspects de la vie courante souvent méconnus.

La solution me semble tirée par les cheveux mais ce n’est pas très grave car ce qui fait la force de ce roman c’est la façon dont les personnages arrivent à cette conclusion. L’auteur est vraiment très doué pour maintenir le suspens, je l’ai donc dévoré, ne pouvant le lâcher avant d’avoir eu le fin mot de l’histoire !

Il ne me reste plus qu’à espérer que d’autres romans de cet auteur seront traduits en français prochainement !

Actes Sud, mai 2012

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Robin Wasserman – Lumen

Robin Wasserman - LumenNora, lycéenne brillante, a rejoint un groupe de travail dans le but d’obtenir plus facilement une bourse pour son entrée à l’université. Son professeur lui assigne un travail qui, bien qu’il semble sans intérêt, va se révéler capital dans leurs recherches. En effet, c’est en traduisant depuis le latin, sa spécialité, les lettres d’une certaine Elizabeth Weston, fille d’un alchimiste du 15e siècle, qu’elle va découvrir un secret enfoui depuis des siècles. Malheureusement pour elle et pour ses amis, il semblerait que d’autres soient prêts à tout pour obtenir ces informations, y compris faire taire ceux qui se mettent en travers de leur chemin…

Nora se retrouve donc au centre d’une énigme qu’elle va devoir résoudre pratiquement à elle seule, ne sachant plus, à qui elle peut faire confiance, y compris son petit ami accusé de meurtre…

J’ai aimé, dans ce roman, le côté recherche historique, bien que les solutions se présentent un peu trop vite à mon goût, et la trame générale de ce thriller qui apporte son lot de rebondissements, de trahisons et de scènes d’action. L’intrigue amoureuse joue également un beau rôle dans le scénario même si ce n’est pas ce qu’il m’a le plus donné envie de finir le livre. Le fait qu’une partie du roman se déroule à Prague n’est pas non plus étranger au fait que j’ai apprécié l’ambiance générale.

Un roman plutôt réussi qui se lit avec avidité tant on a hâte de connaître la fin, mon seul reproche est que j’aurais aimé que les recherches dans les anciens manuscrits soient plus poussées.

La Martinière J. Fiction, octobre 2012

William T. Vollmann – La tunique de glace

William T. Vollmann - La tunique de glacelogo_coeurPrésentation de l’éditeur : Nous sommes au Xe siècle de notre ère. Une longue lignée de rois vikings s’apprête à franchir les océans de glace qui les séparent d’une terre mythique : le Vinland, sésame de tous les fantasmes dont l’Amérique sera le nom. Cinq cents ans avant Colomb, Erik le Rouge, Leif le Chanceux, Freydis Eiriksdottir et quelques autres vont être ainsi les premiers découvreurs du Nouveau Monde. Ils toucheront ce pays de cocagne, terre de lait, de miel et de légendes, avant d’en être chassés par ses habitants natifs, les redoutables Indiens Skraelings…

Ce roman, paru aux États-Unis en 1990, est le premier volume du Cycle des sept rêves de William T. Vollmann dans lequel il entreprend de raconter la formation du pays, dans le cas présent, l’arrivée des Vikings en Amérique du nord.

Cette épopée qui se déroule sur plusieurs centaines d’années est passionnante. Elle m’a permis de faire la connaissance des grands rois nordiques, d’Erik le Rouge et surtout de sa fille Freydis Eiriksdottir, un personnage qui m’a beaucoup intéressée ! Le mélange entre Histoire et aspect mythologique m’a également beaucoup plu. William T. Vollmann mène si habilement le récit qu’on se demande où s’arrête la vérité et où commence la fiction, ou l’inverse. Avant de lire ce roman, je n’avais que très peu entendu parler du Vinland et de l’incursion des Vikings sur le continent américain et même si le récit se teinte d’une part de fantastique, j’ai appris beaucoup de choses.

L’ouvrage comporte par ailleurs de nombreuses cartes géographiques, des esquisses, et de nombreuses notes qui viennent alimenter le récit. Pour moi, ce roman est une réussite de bout en bout !

La tunique de glace est un voyage extraordinaire et mon premier coup de cœur de 2013 !

Le Cherche Midi,Lot 49,  janvier 2013

Jérôme Noirez – La dernière flèche

Jérôme Noirez - La dernière flècheQuatrième de couverture : La dernière flèche De son père, celui qui incarna la légende de Robin des bois quelques années plus tôt, Diane de Loxley a hérité le caractère fougueux et un refus catégorique de l’injustice. La grouillante et cosmopolite Londres de 1212, où elle se rend à ses côtés, va lui offrir un terrain de jeux à la mesure de son goût pour l’aventure. Mais les ennemis de son père, eux, ne jouent pas, et Diane se retrouve à son corps défendant au cœur d’une conspiration mortelle. Pour sauver sa vie et celle de Robin, la jeune femme va devoir se confronter à la plus sombre des réalités. Heureusement, elle n’est pas seule…

J’ai toujours beaucoup aimé l’écriture de Jérôme Noirez et La dernière flèche ne déroge pas à la règle. Par contre, force est de constater que je n’ai pas autant accroché à l’histoire que d’habitude. L’idée de départ est bonne mais j’ai eu du mal à me passionner pour les divers rebondissements et, outre l’aspect fantastique, j’ai trouvé la trame un peu trop prévisible. J’ai tout même trouvé dans La dernière flèche de quoi me satisfaire en terme d’ambiance et de descriptions, l’auteur nous brosse un portrait tellement réaliste de Londres en 1212 qu’on imagine sans peine le décor mais aussi le bruit, les odeurs, les gens… de ce point de vue, il n’y a vraiment rien à lui reprocher !

Un roman d’aventure agréable à lire mais pas mon préféré de l’auteur malheureusement.

J’ai lu, novembre 2012

Jasper Fforde – La tyrannie de l’arc-en-ciel

Jasper Fforde - La tyrannie de l'arc-en-cielDans la Chromocratie où se déroule ce roman, les individus sont classés selon leur couleur de naissance, et chacun se doit de respecter les limites de sa caste.

Edward Rousseau est un jeune garçon rouge promis à un bel avenir mais qui a aussi la fâcheuse tendance à s’attirer des ennuis. Alors qu’il accompagne son père, un Swatcheur (que nous appellerions « docteur » chez nous), dans la ville où il vient d’être nommé remplaçant, ils sont témoins d’un étrange incident.

Est-ce là cependant le plus étrange dans La tyrannie de l’arc-en-ciel ? Loin s’en faut !

Ce roman est truffé de situations et de personnages loufoques et s’avère vraiment très drôle. Eddie est un garçon auquel on s’attache rapidement et dès le premières pages l’auteur nous donne envie de savoir ce qui va lui arriver et qui est Jane, cette mystérieuse grise qui semble-t-il va lui apporter des ennuis. Au fur et à mesure du roman, on en apprend un peu plus sur le monde dans lequel les personnages évoluent mais les indices sont distillés au compte-goutte et je dois admettre qu’à la fin de ce premier tome on n’est pas beaucoup plus avancé quant aux évènements du passé ayant mené à cette Chromocratie.

Cet univers n’est pas aussi palpitant pour moi que celui de la série Thursday Next mais j’ai vraiment passé un excellent moment. L’intrigue ne perd pas en intensité grâce à ses nombreux rebondissements et à l’environnement dans lequel elle se déroule. Je n’ai pas cessé de me poser des questions sur « le truc qui s’est passé » et sur cette histoire de perception des couleurs, j’ai un peu du mal à l’imaginer mais je trouve que l’idée est très bonne.

Je me demande bien ce qui va se passer dans le prochain tome et quel sera l’avenir d’Eddie et de Jane !

10/18, novembre 2012

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HIGASHINO Keigo – Le dévouement du suspect X

HIGASHINO Keigo - Le dévouement du suspect XQuatrième de couverture (extrait) : Professeur de mathématiques, Ishigami est amoureux de sa voisine, une mère divorcée. Mais son ex-mari a retrouvé sa trace, il la harcèle, et elle en vient à le tuer pour protéger sa fille. Ishigami, qui a tout entendu, voit là l’occasion de se rapprocher d’elle et lui propose son aide pour maquiller le crime.

J’ai découvert Higashino Keigo, non pas par la littérature mais à travers la télévision. En effet, un grand nombre de ses romans ont été adaptés au cinéma ou à la télévision japonaise et leurs scénarios avaient retenu mon attention. Dès que j’ai vu que ses romans commençaient à être traduits en français, je n’ai pas hésité une seconde !

Le dévouement du suspect X est assez différent du premier roman que j’avais lu, La maison où je suis mort autrefois. Ici, nous sommes vraiment dans le cadre d’une enquête policière où nous suivons les pas de l’inspecteur Kusanagi. Bien entendu, le lecteur connaît déjà l’identité du coupable et c’est ainsi d’autant plus intéressant de les observer dans leurs démarches pour résoudre le problème. Yukawa, l’ami physicien de l’inspecteur Kusanagi à qui il demande souvent, officieusement bien entendu, de l’aide pour ses enquêtes, joue, un peu contre son gré, un rôle très important dans la résolution de l’énigme. Il ne faut donc pas s’attendre à un livre avec beaucoup d’action mais plutôt à une lutte psychologique extrêmement bien menée des deux côtés.

Je dois avouer que, bien que le dénouement soit assez surprenant, je m’en suis doutée car j’avais déjà vu ce procédé dans un drama, un peu dommage mais ça ne m’a pas empêchée de dévorer ce roman !

Les billets de Miss Léo et Shelbylee pour cette lecture commune.

Babel, novembre 2012

A peine inscrite, je participe déjà au challenge A tous prix de Laure avec ce roman qui a obtenu le Prix Naoki en 2005.

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Il s’agit également de mon premier article pour le challenge Écrivains japonais que j’organise.

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Challenge « A tous prix » chez Laure

Laure nous propose un challenge intitulé A tous prix pour lequel il s’agit de lire des ouvrages ayant reçu un prix littéraire, peu importe lequel. C’est sans hésitation que je me suis inscrite car j’ai dans ma PAL (et sur ma LAL) un certain nombre d’ouvrages ayant été primés. J’ai par conséquent choisi le niveau Prix d’excellence (10 livres et plus) pour ce challenge qui se tiendra jusqu’au 21 janvier 2014.

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Je vous invite à retrouver tous les renseignements chez Laure.

Lecture Commune : Quelle époque ! d’Anthony Trollope

Je vous confirme la lecture commune de Quelle époque ! (The way we live now) d’Anthony Trollope pour le 15 mars 2013.

Logo LC Trollope

Voici la liste des personnes inscrites (par ordre alphabétique) : Arieste, Camille, Céline, Denis, lecture et cie, maggie, Malorie, Shelbylee, Syl., titine, et peut-être Eliza pour la version télé.

Il existe une mini-série intitulée The way we live now tirée de ce roman, si certains ont le temps et l’envie de la regarder, ça serait également sympa d’en parler à cette occasion.

Si d’autres personnes veulent nous rejoindre, il n’y a qu’à me laisser un commentaire ! Je mettrai la liste à jour au fur et à mesure.

Bonne lecture à tous !

Julie Otsuka – Quand l’empereur était un dieu

Julie Otsuka - Quand l'empereur était un dieuQuatrième de couverture : Au lendemain de l’attaque de Pearl Harbour, une famille de Berkeley brutalement  arrachée à sa demeure est déportée par le FBI à la frontière du désert. Ses origines japonaises suffisent à justifier l’emprisonnement, la peine et l’humiliation. Trois ans auxquels chacun doit survivre, agrippé aux joies passées, pour tenter de se reconstruire dans les ruines de la Seconde Guerre mondiale.

J’ai eu envie de découvrir ce premier roman de l’auteure après  mon coup de cœur pour Certaines n’avaient jamais vu la mer. Julie Otsuka raconte ici l’histoire d’une famille envoyée dans un camp de détention jusqu’à la fin de la guerre, un récit qui s’inspire de ce qu’ont vécu ses grands-parents. Il est intéressant de voir que les soupçons pèsent sur la population immigrée d’origine japonaise et les mesures qui sont prises à leur encontre. Un épisode de l’histoire qui m’était totalement méconnu jusqu’à ce que je découvre les romans de Julie Otsuka et que j’ai trouvé vraiment captivant. La narration est beaucoup moins poétique que dans son dernier roman en date, plus mécanique et descriptive ; j’ai donc été moins touchée par Quand l’empereur était un dieu. Cependant, je ne parlerais en aucun cas de déception car l’eussé-je lu avant Certaines n’avaient jamais vu la mer, il n’aurait pas eu à souffrir de la comparaison.

C’est donc pour moi un bon premier roman qui laissait présager du talent de l’auteure et qu’il ne faut pas négliger.

10/18, juin 2008

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