Thomas Hardy – Tess d’Urberville
Tess est placée chez les d’Urberville peu de temps après que son père ait appris qu’il était un descendant de cette lignée quasi-éteinte.
Séduite par le maître de maison puis abandonnée à son triste sort, la jeune Tess va vivre une terrible descente aux enfers.
Sa rencontre avec Angel Clare, nous laisse entrevoir une lueur d’espoir, mais une fin heureuse est-elle possible pour Tess ?
Tess d’Urberville est un roman que j’ai trouvé très dur, ce qui arrive à cette jeune fille est écœurant. Alec d’Urberville est un horrible personnage qui profite de sa position sociale et de la naïveté de la jeune Tess. Tess qui devra subir les jugements d’une société puritaine qui ne pardonne aucun faux-pas et n’offre aucun salut.
J’ai trouvé ce roman très réussi bien qu’il m’ait laissé un sentiment d’abattement après avoir tourné la dernière page. La société puritaine de l’époque y est formidablement décrite par Thomas Hardy et ses descriptions sont très réalistes. Ce fut une lecture assez éprouvante car les lueurs d’espoir ne sont pas nombreuses mais c’est exactement, à mon avis, ce que l’auteur voulait montrer.
Une lecture fortement recommandée mais prévoyez quelque chose d’un peu plus joyeux pour la suite car vous aurez sûrement envie de vous changer les idées.
Le Livre de poche, juin 1974
Roman Polanski en a tiré un film avec Nastassja Kinski en 1979.
Il existe également une mini-série, Tess of the d’Urbervilles, en quatre épisodes, avec Gemma Arterton et Eddie Redmayne ; je ne l’ai pas encore regardée mais je le ferai sûrement lorsque l’histoire sera un peu moins vive dans ma mémoire.