Robin Wasserman – Lumen
Nora, lycéenne brillante, a rejoint un groupe de travail dans le but d’obtenir plus facilement une bourse pour son entrée à l’université. Son professeur lui assigne un travail qui, bien qu’il semble sans intérêt, va se révéler capital dans leurs recherches. En effet, c’est en traduisant depuis le latin, sa spécialité, les lettres d’une certaine Elizabeth Weston, fille d’un alchimiste du 15e siècle, qu’elle va découvrir un secret enfoui depuis des siècles. Malheureusement pour elle et pour ses amis, il semblerait que d’autres soient prêts à tout pour obtenir ces informations, y compris faire taire ceux qui se mettent en travers de leur chemin…
Nora se retrouve donc au centre d’une énigme qu’elle va devoir résoudre pratiquement à elle seule, ne sachant plus, à qui elle peut faire confiance, y compris son petit ami accusé de meurtre…
J’ai aimé, dans ce roman, le côté recherche historique, bien que les solutions se présentent un peu trop vite à mon goût, et la trame générale de ce thriller qui apporte son lot de rebondissements, de trahisons et de scènes d’action. L’intrigue amoureuse joue également un beau rôle dans le scénario même si ce n’est pas ce qu’il m’a le plus donné envie de finir le livre. Le fait qu’une partie du roman se déroule à Prague n’est pas non plus étranger au fait que j’ai apprécié l’ambiance générale.
Un roman plutôt réussi qui se lit avec avidité tant on a hâte de connaître la fin, mon seul reproche est que j’aurais aimé que les recherches dans les anciens manuscrits soient plus poussées.
La Martinière J. Fiction, octobre 2012