Delphine de Vigan – Rien ne s’oppose à la nuit
Quatrième de couverture : Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. D. de V.
Je ne sais pas trop comment vous parler de ce livre dans lequel l’auteure évoque la vie de sa mère jusqu’à son suicide, si ce n’est vous dire que j’ai beaucoup aimé. Toutefois, je vous déconseille de le lire si vous avez le moral dans les chaussettes parce que ça ne vous aidera sûrement pas à vous sentir mieux.
J’avais déjà apprécié l’écriture de Delphine de Vigan dans d’autres romans et ici aussi j’ai été transportée par les mots malgré des sujets difficiles et les nombreuses questions qu’il m’a amenée à me poser. Je n’ai pourtant pas été bouleversée pendant ma lecture, ça a été plus insidieux, j’ai ressenti un malaise dont je n’ai pris conscience qu’une fois le livre achevé. Une bonne partie de rigolade avec un ami m’a cependant vite sortie de mon état de mélancolie, sans quoi je l’aurais peut-être ressassé plus longtemps…
L’avis d’Asphodèle qui a, elle aussi, eu du mal à s’en remettre.
Le Livre de poche, janvier 2013
Ce roman a obtenu plusieurs prix : Prix du roman Fnac, 2011 – Prix Renaudot des lycéens, 2011 – Prix roman France Télévisions, 2011 – Grand prix des lectrices de Elle, 2012.
C’est donc une lecture de plus pour le challenge de Laure, A tous prix.