Archive pour 21 février 2013

Jean-Philippe Blondel – 06h41

Jean-Philippe Blondel - 06h41Présentation de l’éditeur : Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef-d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.

J’avais découvert Jean-Philippe Blondel avec G229, un roman dans lequel il évoque le métier d’enseignant, et ses réflexions et son style m’avaient beaucoup plu. Depuis je m’étais promis de relire cet auteur et c’est avec son dernier roman en date, 06h41, que j’ai poursuivi ma découverte.

J’ai aimé la situation initiale choisie par l’auteur de ces deux anciens amants qui ne se sont jamais revus, et qui n’en avaient d’ailleurs pas forcément envie et qui se retrouve par hasard côté à côte dans le train ! Je me suis demandée quelle aurait été ma réaction en pareil cas, aurais-je feint de ne point reconnaître mon voisin ? aurais-je changé de place ? aurais-je laissé sortir ce que j’avais sur le cœur depuis plusieurs années ? aurais-je regretté d’avoir pris ce train plutôt qu’un autre ? Des questions que se posent d’ailleurs Cécile et Philippe…

Jean-Philippe Blondel réussit à merveille à nous plonger dans les pensées des deux protagonistes et c’est ce que j’aime dans son écriture, il décrit les choses simplement comme elles sont et cela nous va droit au cœur.

Une nouvelle fois, j’ai été séduite par l’écriture de Jean-Philippe Blondel alors que les quatrièmes de couverture de ses romans ne m’interpellent jamais et que je ne l’aurais sans doute jamais lu sans les avis des blogueuses (George et Titine en particulier pour ce titre).

Buchet Chastel, janvier 2013

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