Isaac Marion – Vivants (Warm bodies)
Présentation de l’éditeur : Une émouvante parabole sur notre époque et la nostalgie d’une vie pleine. R est un zombie. Il n’a pas de nom, pas de souvenirs, pas de pouls. Mais il rêve. Dans les ruines d’une ville dévastée, R rencontre Julie. Elle est vivante, palpitante. C’est un jaillissement de couleurs dans un camaïeu de gris. Et sans vraiment savoir pourquoi, R choisit de ne pas la tuer. C’est le début d’une étrange relation, à la fois tendre et dangereuse. Ce n’était jamais arrivé. R bafoue les règles des Vivants et des Morts. Il veut respirer de nouveau, il veut vivre, et Julie va l’aider. Mais leur monde ne se laissera pas transformer sans combattre.
Une idée de départ amusante, un récit plutôt plaisant, mais qui, à mon goût, manque tout de même un peu de relief. Non pas que je cherche de la profondeur dans un récit sur les zombies mais j’ai, somme toute, trouvé le scénario assez convenu. Le fait que la narration se fasse du point de vu de R, un zombie, est amusant mais je n’ai pourtant pas été très touchée par ses pensées, aussi particulières soient-elles, ni par sa relation avec Julie. Il y a certes des passages assez drôles mais l’ensemble ne m’a pas passionnée. Si je ne devait choisir qu’un mot pour le qualifier, je dirais « divertissant ».
Bragelonne, octobre 2011
L’adaptation ciné de ce roman sort aujourd’hui en France sur les écrans. Le film, réalisé par Jonathan Levine met en scène Nicholas Hoult dans le rôle de R et Teresa Palmer dans celui de Julie. La bande-annonce me tente bien quand même, je pense que je le verrai si j’en ai l’occasion.