Anne Perry – La marque de Caïn
La marque de Caïn est le sixième tome des aventures de William Monk, le fameux enquêteur amnésique créé par Anne Perry. Après un cinquième tome extraordinaire, on aurait pu craindre que la série s’essouffle quelque peu mais grâce au talent de l’auteure, il n’en est rien !
Cela fait maintenant deux ans que Monk a été victime de l’accident qui lui a fait perdre la mémoire et son passé est encore très flou, il est donc toujours aussi difficile de donner le change et de faire son travail sans commettre d’erreurs.
La présente affaire lui est soumise par une jeune femme dont le mari a disparu depuis plusieurs jours. Il s’agit d’un homme aisé dont l’affaire est florissante et dont la morale n’est pas à remettre en cause, les soupçons se portent rapidement sur son frère jumeau qui vit dans les bas-fonds de Londres et a la réputation d’être extrêmement violent. L’homme s’avère toutefois difficile à localiser et Monk devra user de toutes ses capacités de déduction pour découvrir le fin mot de l’histoire.
Pendant ce temps-là, une épidémie de typhoïde s’est déclarée dans les quartiers pauvres, Hester Latterly n’a pas hésité à se porter volontaire pour soigner les malades en compagnie de Callandra Daviot et du Dr Beck, entre autres. Par le plus grand des hasards, elle va se retrouver liée à la personne qui a engagé Monk pour retrouver son époux.
Par ailleurs, au cours de ses investigations, William Monk fait la connaissance de Drusilla Wyndham, une jeune femme très séduisante ce qui ne va pas manquer d’éveiller une pointe de jalousie chez Hester. Je dois dire que dans cette partie de l’histoire, j’ai été très déçue par l’attitude de Monk, il va devoir redoubler d’efforts pour remonter dans mon estime dans le prochain tome !
Côté scénario, j’ai encore une fois été totalement bluffée par des retournements de situation inattendus et une fin qui ne l’est pas moins ! C’est un vrai bonheur à lire !
Lecture commune avec Shelbylee, Claire et Syl.
10/18, mai 2001