Elizabeth Strout – Olive Kitteridge
Quatrième de couverture : Olive est l’épouse du pharmacien de Crosby, une petite ville côtière du Maine. Elle a un fils, Christopher, qu’elle étouffe. Et c’est aussi un professeur de mathématiques brutal et tyrannique, capable, pourtant, d’élans de bonté. Personnalité hors normes, a priori peu aimable, mais ô combien attachante, Olive traverse cette fresque polyphonique où les destins des habitants de Crosby – héros ordinaires – s’entremêlent sur une période de trente ans.
J’ai beaucoup aimé le fait que l’auteur nous présente Olive Kitteridge à travers les yeux de différents personnages. En effet, dans ce roman, les chapitres se succèdent, semblant n’avoir aucun rapport entre eux si ce n’est qu’ils nous permettent d’observer la petite ville de Crosby et de cerner petit à petit Olive Kitteridge. De cette femme pourtant, on ne sait pas grand chose, les informations sont distillées au compte-goutte alors que nous pénétrons dans l’intimité des différents protagonistes. Elle n’apparaît pas comme très sympathique, pourtant je ne crois pas qu’elle soit foncièrement méchante, ce sont les différentes étapes de sa vie qui l’ont rendu ainsi et même s’ils ne peuvent servir d’excuse à certains comportements, je me suis tout de même un peu attachée à Olive…
Une lecture douce-amère que j’ai beaucoup apprécié.
Le Livre de poche, février 2012
Ce roman a reçu le Prix Pulitzer de la fiction en 2009. Et de 10 pour le challenge A tous prix de Laure !