YAMADA Fūtarō – Les sept lances d’Aizu
Présentation de l’éditeur : En 1642, le daimyô tyrannique et pervers du riche fief d’Aizu fait exterminer par ses sept hommes de main – les Sept Lances d’Aizu – toute la famille de Hori Mondo qui s’était rebellé contre son seigneur. Seules sept femmes du clan survivent et jurent de se venger. La princesse Sen, la propre sœur du shôgun, obtient d’un maître de sabre qu’il les instruise afin qu’elles assouvissent leur vengeance de leurs propres mains. Sept jeunes femmes intrépides mais novices dans l’art du combat, contre sept mercenaires aux techniques guerrières surhumaines…
C’est avec le premier volume des Manuscrits Ninja que l’auteur connaît en 1959 une célébrité fulgurante : Yamada Fûtarô est le véritable créateur de l’univers romanesque des Ninja, où le combat de samouraïs devient un art d’une puissance et d’une rapidité quasi surnaturelles.
Ce premier tome des manuscrits ninja s’est avéré une lecture tout à fait plaisante et distrayante. Le roman est bien ancré dans la Japon médiéval tout en faisant place au côté fantastique que l’on retrouve souvent dans les légendes japonaises. L’ensemble est assez violent mais il me semble difficile de faire autrement compte tenu du thème du récit ! Et malgré tout, on finit par trouver, par moments, une certaine élégance dans ces combats complexes et quasi-surnaturels.
Le thème de la vengeance n’offre pas 36 possibilités au niveau de la trame mais on prend plaisir à suivre ces sept femmes et leur mentor. J’ai, de ce fait, été assez frustrée en arrivant à la fin car j’avais vraiment envie de connaître la suite de l’histoire, d’autant qu’il y a un certain nombre de nouveaux éléments qui apparaissent dans les dernières pages. Je me lancerai donc dès que possible dans le second et dernier tome, Les sept guerrières du clan Hori.
Picquier poche, mars 2013