Walter M. Miller Jr. – Un cantique pour Leibowitz
Dans le désert de l’Utah, le frère Francis, de l’ordre albertien de Leibowitz découvre les reliques du martyr Isaac Leibowitz, préservées dans un abri souterrain depuis la catastrophe atomique survenue six siècles plus tôt et que l’on a appelé le « Grand Déluge de Flammes ».
Par l’intermédiaire de ces reliques, les moines redécouvrent une société complètement oubliée, que les technologies de plus en plus pointues ont mené à sa perte… et l’histoire menace de se répéter.
Le roman se découpe en trois parties, Fiat homo, Fiat lux et enfin Fiat voluntas tua, qui se déroulent à chaque fois à 600 ans d’écart. Cela nous permet de voir l’évolution de la vie à l’abbaye et des découvertes qui y sont faites.
Bien que ce livre fasse partie des classiques de la littérature post-apocalyptique, je n’ai pas tellement apprécié cette lecture qui m’a donné beaucoup de mal. Si je ne l’avais pas encore lu jusqu’à maintenant, c’est en grande partie parce que l’histoire se déroule au sein d’un ordre religieux, j’avais peur que cela ne me plaise pas et je n’avais pas tort.
Même si je n’ai pas vraiment aimé la forme, la principale question soulevée par ce roman est intéressante et mérite réflexion. L’humanité est-elle vouée à répéter les mêmes erreurs ?
Un cantique pour Leibowitz a reçu le prix Hugo du meilleur roman en 1961.
Réédition Folio, juin 2013
Du côté des challenges : Le challenge US chez Noctenbule ; le challenge A tous prix chez Asphodèle.