Christos Tsiolkas – La gifle
Quatrième de couverture : Lors d’un barbecue entre amis, un adulte gifle un enfant qui n’est pas le sien. Cet incident déclenche une réaction en chaîne, explosive, qui fait voler en éclats les faux-semblants et révèle avec la violence d’un boomerang le tableau implacable d’une société en pleine confusion. Provocant, urgent, impitoyable, un roman coup de poing, une révélation.
Le premier commentaire qui me vient à l’esprit pour parler de ce roman, c’est qu’il ne laisse pas indifférent.
Au début, j’ai été, comme les invités de ce barbecue, choquée par le geste de cet adulte giflant un enfant qui n’est pas le sien. En tant que futur parent, je me suis bien évidemment demandée quelle serait ma réaction si une telle chose arrivait. Mais très vite cette préoccupation m’a quittée pour me concentrer sur les divers protagonistes. Chaque chapitre nous donne le point de vue d’un personnage différent, non seulement sur cette gifle, mais aussi l’opinion qu’ils ont les uns des autres, et plus on lit, plus on s’aperçoit qu’ils ont tous des défauts, plus ou moins rédhibitoires.
Au final, si la gifle est bien l’élément déclencheur du roman, elle sert surtout d’excuse à Christos Tsiolkas pour brosser le portrait de l’Australie multiculturelle et de ses difficultés.
Un roman qui se dévore ; il ne me reste plus qu’à regarder l’adaptation télé australienne qui a été récemment diffusée sur Arte et a apparemment remporté un vif succès.
10/18, mars 2012
Du côté des challenges : A tous prix chez Asphodèle, Australian Literature Society Gold Medal 2008