YAMADA Eimi – Amère volupté
Amère volupté (ベッドタイムアイズ) est un roman érotique autobiographique.
Il décrit la relation amoureuse entre Kim, japonaise, chanteuse dans un night-club et Spoon, soldat afro-américain qui a déserté sa base.
Lors de sa sortie au Japon, ce roman sulfureux a été très controversé ; encensé par certains critiques, dénigré par d’autres, il s’est tout de même vu décerné le prix Bungei.
Je fais malheureusement parti de ceux auprès de qui le roman n’a pas trouvé grâce. Ce n’est pas le langage cru ni la vulgarité qui m’ont gênée, que ce soit dans les scènes de sexe (qui ne sont finalement pas si nombreuses que ça) ou dans la descriptions de leur quotidien rythmé par la drogue et l’alcool, après tout, je savais dans quoi je m’engageais avant de le lire. Ce qui m’a dérangée, c’est l’attitude servile de la jeune femme qui se laisse manipuler par cet homme qui n’a finalement rien à lui offrir et le fait qu’il ait autant compté dans sa vie. Pour tout dire, je n’ai ni compris ni adhéré à cette passion amoureuse autodestructrice.
Je ne parlerais pas de déception en ce qui concerne ma lecture car je n’en attendais rien de particulier et l’ai lu par pure curiosité mais voici un livre qui ne m’a absolument rien apporté.
Picquier poche, janvier 2013
Du côté des challenges : Le premier mardi c’est permis chez Stephie ; A tous prix chez Asphodèle, Prix Bungei en 1985 ; Écrivains japonais chez moi.
Idem pour moi. Je n’ai rien trouvé de voluptueux à tout ça et j’ai été ennuyée par le livre, peut-être en tant qu’occidental, parce que l’histoire est vue et revue (les passions d’amour autodestructrice, un grand classique. Je suis encore en train d’en lire une, tout simplement parce qu’elle a été écrite par Ethan Hawke, et elle ne me passionne pas non plus).
Je me suis ennuyée aussi…
Aie, du coup je ne note pas ! J’espère que ta prochaine lecture sera plus satisfaisante
Merci Bianca !
Ça me fait penser à ce que j’ai lu de Ryu Murakami « Bleu presque transparent ». Bon, j’avais assez aimé parce que c’était bien raconté, mais ce sont les mêmes journées : drogue, sexe et alcool.
Disons q’un récit de ce genre m’aura suffi, je passe mon chemin :)
Bleu presque transparent m’avait beaucoup plu par contre et je comprends mieux le malaise des personnages que les sentiments de cette fille qui ne m’ont pas parlé du tout.
J’ai tout de suite pensé à Murakami Ryu mais les réserves que tu apportes me refroidissent grandement.
On peut penser à Murakami Ryu en effet dans les thèmes abordés, mais je me suis beaucoup ennuyée, un comble pour un livre qui fait moins de 100 pages !
Ton avis me refroidit… Et si en plus on s’ennuie, je passe !
Tu peux t’en passer sans regret…
c’est un peu le problème avec ce genre de bouquins, ça n’apporte rien…
C’est le cas de celui-ci en tout cas…
Bon… je suis larguée dans cet univers ! Pourtant j’étais bien partie pour aimer au début de ton challenge…
Il y a des choses plus intéressantes que celui-là quand même !
on oublie alors