Metin Arditi – Le Turquetto
Quatrième de couverture (extrait) : Se pourrait-il qu’un tableau célèbre – dont la signature présente une anomalie chromatique – soit l’unique œuvre qui nous reste d’un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait « le Turquetto » (le petit Turc) ?
Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d’un employé du marché aux esclaves s’exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art.
Je n’ai pas aimé tous les aspects de l’histoire, notamment certains passages concernant un personnage de son enfance (Arsinée) qui, à mon avis, n’apportent pas grand chose pour la suite du récit mais c’est un roman qui, de manière générale, m’a beaucoup plu et qui fourmille de bonnes idées. J’y ai aimé les descriptions de Constantinople et de Venise, les ambiances et les couleurs mais aussi la façon dont le thème de la religion est abordé. Le fait que le personnage principal doive cacher ses origines pour pouvoir exercer son art donne de la force au récit.
Un roman qui m’a donné envie d’aller au Louvre voir le fameux tableau du Titien (dont on peut voir une partie sur la couverture du roman) qui est à l’origine de l’histoire mais aussi de lire d’autres livres de Metin Arditi !
Babel, juin 2013
Du côté des challenges : L’art dans tous ses états chez Shelbylee ; A tous prix chez Asphodèle, Prix Page des libraires 2011, entre autres.