Colleen McCullough – Les oiseaux se cachent pour mourir
Quatrième de couverture : Sur ces terres brûlantes d’Australie, les Cleary vont entamer une nouvelle vie, loin de la misère qu’ils ont connue dans leur Nouvelle-Zélande natale. Pour Meggie, neuf ans, seule fille de cette famille de huit enfants, ce nouveau départ se présente sous les traits du père Ralph. Séduisant, doux, généreux, le jeune homme la marque à jamais, lui inspirant des sentiments qui ne cessent de grandir au fil des ans… Pour se délivrer de cette attirance réciproque, Meggie n’a plus le choix à présent : elle se résout à accepter les avances d’un saisonnier. Quant à Ralph, fidèle à sa vocation, il décide de poursuivre sa carrière ecclésiastique loin de cet amour qu’il croit impossible…
Quelle lecture ! C’est une formidable histoire de famille qui m’a menée pas loin du coup de cœur, si la fin n’avait pas été trop dramatique à mon goût. En même temps, avec un titre comme Les oiseaux se cachent pour mourir, on pouvait s’attendre à des passages plutôt tristes…
J’ai adoré suivre Meggie de l’enfance à l’âge adulte et voir de quelle manière elle évolue. Le début du roman est particulièrement dur pour cette petite fille souvent mise à l’écart par ses nombreux frères aînés. Les conditions de vie de la famille Cleary en Nouvelle-Zélande sont loin d’être idéales mais j’ai trouvé très intéressante la description du pays à cette époque et les passages concernant l’éducation des enfants.
Puis vient le déménagement en Australie et l’espoir pour les Cleary de voir leur situation s’améliorer. Toutefois, ils ne sont pas au bout de leur peine et vont devoir continuer à trimer pour s’en sortir dans un pays et une région qui leur sont inconnus.
C’est aussi là que la famille va faire la connaissance du père Ralph de Bricassart qui se prend immédiatement d’affection pour l’adorable petite fille qu’est alors Meggie. Face à tant de bonté et d’attention, elle va développer en grandissant un sentiment plus fort qu’une simple affection qui va mettre le prêtre dans une situation délicate…
J’ai aimé ce roman à la fois pour les questions qui se posent autour de la religion et pour celles de l’adaptation à un pays et une culture différente, ainsi que pour le contexte historique et culturel, le tout au sein d’un scénario passionnant et plein de rebondissements. Malgré sa longueur, on ne peut pas dire que je me sois ennuyée !
Je me rappelle que, quand j’étais petite, mes parents avaient regardé l’adaptation télévisée avec Richard Chamberlain dans le rôle du prêtre. J’aimerais bien la regarder à l’occasion.
Pocket, juin 2011
Du côté des challenges : Animaux du Monde chez Sharon.