Helen Simonson – La dernière conquête du major Pettigrew
Quatrième de couverture : À Edgecombe St. Mary, en plein cœur de la campagne anglaise, amour courtois et tasse de thé sont de rigueur ! Mais quand un flegmatique major s’amourache d’une modeste pakistanaise, les langues se délient et les collets montés frémissent… Confrontés aux préjugés des villageois, ou le racisme ordinaire sévit tout autant dans les soirées privées que sur les bancs de messe, les obstacles pour leur amour seront nombreux… Un roman à déguster avec scones et marmelade.
La dernière conquête du major Pettigrew est un roman touchant et drôle – notamment grâce à l’humour pince-sans-rire du major – qui m’a séduite dès les premières lignes.
Cela faisait pourtant plusieurs mois que ce livre était rangé sur mes étagères sans que j’ai envie de l’en sortir me disant que finalement les amoures d’un homme âgé ne m’intéressaient pas tant que ça ; c’était une grossière erreur ! D’autant qu’au-delà du fait que le major soit attirée par Mme Ali, le roman traite également des préjugés et du racisme avec brio et rend l’histoire vraiment intéressante.
Je vous conseille donc fortement ce roman de l’anglaise Helen Simonson !
En ce jour de Saint-Valentin, je vous laisse avec un extrait qui parle d’amour et qui m’a beaucoup plu de la part du major :
À l’inverse de toi qui doit procéder à une analyse coût-bénéfice de toutes les relations humaines, dit-il, je n’ai aucune idée de ce que j’espère obtenir. Je sais seulement que je dois essayer de la voir. L’amour, c’est cela, Roger. C’est quand une femme chasse toute pensée lucide de ton esprit, quand tu es incapable d’échafauder des stratagèmes de séduction et quand les manipulations habituelles t’échappent, quand tous tes plans soigneusement élaborés n’ont plus aucun sens et tout ce que tu peux faire, c’est rester muet en sa présence. Tu espères qu’elle ait pitié de toi et tu lâches quelques mots gentils dans le vide de ton esprit.
10/18, mai 2013