Jenny Wingfield – Les ailes de l’ange
Quatrième de couverture : Dans l’Arkansas des années cinquante, Swan Moses, fillette espiègle et malicieuse, mène une vie insouciante. Mais quand le petit Blade Ballanger, fils du violent et sadique voisin, vient trouver refuge auprès d’elle, Swan fait le serment de le protéger de la cruauté de son père. Une promesse téméraire qui sonne le glas de son innocente jeunesse…
Il y a parfois dans ma PAL des livres que j’ai acheté depuis tellement longtemps que je ne me souviens plus pourquoi j’ai eu envie de les lire. Ce fut le cas pour Les ailes de l’ange, j’avais beau le voir dans ma pile à lire, relire la quatrième de couverture, rien à faire, il ne me faisait plus du tout envie. Le mois américain a finalement été l’occasion pour moi de m’y plonger, et grand bien m’en a pris.
Les ailes de l’ange est une histoire familiale comme je les aime. Le prédicateur Samuel Lake, père de la petite Swan, vient de perdre sa congrégation, c’est pourquoi il vient s’installer pour quelque temps dans la famille de sa femme, les Moses.
C’est un roman qui comporte son lot de tragédies et je ne vais pas vous cacher que j’ai été dégoutée par certains personnages, Ras Ballenger en tête – une belle ordure celui-là, du genre qui donne des envies de meurtre. Mais il y a aussi des gens qui nous laissent entrevoir un peu d’espoir et qui nous montre que ce n’est pas la force qui triomphe mais ce qu’on a dans le cœur. J’ai été particulièrement touchée par le caractère de Swan mais aussi par le comportement de son oncle Toy.
Je me demande pourquoi j’ai attendu aussi longtemps pour le lire, c’est un roman comme je les aime et que je vous conseille vivement !
10/18, juin 2013
Du côté des challenges : Le mois américain chez Titine.