Rona Jaffe – Rien n’est trop beau
Quatrième de couverture : Lorsqu’il fut publié en 1958, Rien n’est trop beau provoqua l’engouement de millions de lectrices américaines. Elles s’identifièrent à ces jeunes secrétaires venues d’horizons différents, employées dans une grande maison d’édition new-yorkaise, dont les rêves et les doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes. Si la ville semble leur offrir d’infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune – l’ambitieuse, la naïve, la divorcée…- doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d’hommes.
Les jeunes femmes mises en scène dans ce roman ont des profils tout à fait différents, une diversité qui m’a beaucoup plu car elle nous offre des points de vue variés sur leur époque. Leur point commun, elle veulent ce qu’il y a de mieux, qu’il s’agisse de réussite professionnelle ou amoureuse, elles ont envie de réussir.
C’est un roman que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire mais qui offre malgré tout une vision très pessimiste des relations hommes-femmes et du monde du travail, je m’attendais à une issue un peu moins plombante.
En tout cas, je comprends qu’il ait eu autant de succès lors de sa sortie et je ne peux que vous en conseiller la lecture si vous voulez un aperçu ce que pouvait être la vie à New York dans les années 1950.
Le roman de Rona Jaffe a été adapté au cinéma en 1959, soit un an après sa publication.
Le Livre de poche, août 2012
Du côté des challenges : 1 pavé par mois chez Bianca (672 pages), Le mois américain chez Titine.