Jacques Martel – Bloody Marie
Quatrième de couverture : La galaxie est entrée dans une nouvelle ère, celle de l’Essor. Les hommes et les femmes ont repris les voyages à travers l’espace, recréent ainsi les liens qui s’étaient rompus entre les planètes. Mais alors que les navires de commerce parcourent les nouvelles routes galactiques, d’autres profitent désormais de cette nouvelle prospérité : les pirates. Et l’une d’entre eux, Bloody Marie, est bien décidée à venger la mort de son père et ne pas se faire oublier en lançant son vaisseau le Long John pour un dernier raid.
J’aime assez le mélange des genres en général et le cocktail de piraterie et de space opera présent dans Bloody Marie avait tout pour me plaire.
La construction et la trame du récit sont intéressants, les interludes confèrent une dynamique à l’histoire de la pirate Bloody Marie et on se demande tout au long du récit qui peut bien être celui qui nous narre ses péripéties. Et même si j’avais une petite idée de la chute, j’ai été tout à fait satisfaite de la fin du livre !
Le roman est très bien documenté, j’ai même envie de dire qu’il y a presque trop de détails mais je trouve que cela montre aussi que l’auteur aime ce dont il parle. D’ailleurs, ce n’est pas pour autant que je me suis ennuyée car les scènes d’action sont nombreuses et animées ! Les références aux figures mythiques de la piraterie sont en tout cas nombreuses et même si ce ne sont pas des récits qui me passionnent en général, ici, Jacques Martel a réussi à m’y intéresser.
Un écrivain que je découvre avec Bloody Marie et dont je vais assurément retenir le nom.
Hélios, août 2014
Du côté des challenges : Un mot, des titres chez Calypso ; 1 pavé par mois chez Bianca (520 pages).