Loïc Henry – Loar
Quatrième de couverture : Six jours. C’est le temps qu’il reste à Emrodes, le souverain de Loar, pour répondre à l’ultimatum du royaume de Melen, qui cherche à étendre sa domination sur l’ensemble des mondes connus. Pourtant, sur l’échiquier spatial, d’autres forces ourdissent leurs trames… Les prêtres de la planète Sainte manigancent pour gagner en influence ; les mondes périphériques, riches d’une science génique portée à son paroxysme, préparent un contact imminent ; auprès des puissants, mercenaires Latars et conseillers spols distillent leurs précieux services… Pendant ce temps, dans les profondeurs océanes de Loar, les daofined paraissent sereins, indifférents aux rivalités humaines. Au-delà de l’émotion attendue, leur cantilène annonce-t-elle de nouveaux désordres ?
Loar est un space-opera sympathique auquel j’ai toutefois quelques reproches à faire.
Dans les choses positives on notera un style recherché sans être pompeux, agréable à lire en somme ; la mise en place d’un univers fouillé, et enfin une intrigue dans laquelle les manœuvres politiques n’ont pas manqué de m’intéresser.
Cependant, passé la moitié du livre, j’ai trouvé que l’ensemble commençait à devenir brouillon et que ça partait dans tous les sens. Par manque d’explications, on finit par se perdre dans cet univers foisonnant. Le roman aurait à mon avis gagné en étant plus explicite. A moins que l’auteur ait prévu une suite, je vais devoir rester avec mes questions jusqu’à la fin des temps.
Un roman qui m’a laissé un sentiment un peu mitigé, dommage car cela commençait très bien.
Folio, février 2013
Du côté des challenges : 1 pavé par mois chez Bianca (640 pages) ; A tous prix chez Asphodèle, Prix Imaginales des lycéens 2014.