OGAWA Yôko – Les tendres plaintes
Quatrième de couverture : Blessée par l’infidélité de son mari, Ruriko décide de disparaître. Elle quitte Tokyo et se réfugie dans un chalet en pleine forêt où elle tente de retrouver sa sérénité. Ruriko est calligraphe.Non loin, dans un autre chalet, s’est installé Nitta, un ancien pianiste de renom devenu facteur de clavecins, un homme habité par un calme particulier qui semble absorber les sons des instruments qu’il fabrique. Bien qu’assisté chaque jour dans son ouvrage minutieux par une jeune femme prénommée Kaoru, il vit seul avec un vieux chien aveugle et sourd. Invitée en ces lieux par Kaoru, la calligraphe observe et s’interroge sur la relation du facteur et de son aide. Ainsi elle apprend que Nitta ne peut plus jouer en présence d’autrui, que seule persiste en lui la capacité de vivre avec des sons invisibles. Mais, un matin, la calligraphe surprend Nitta installé au clavecin jouant « Les Tendres Plaintes » pour Kaoru.
Je suis bien embêtée pour écrire ce billet car je ne sais pas quoi dire à propos de ce roman… Tout est affaire de sensation et je n’arrive pas à mettre les mots dessus. Il ne se passe pas grand chose dans Les tendres plaintes et pourtant c’est un roman riche en descriptions, en émotions…
J’en retiendrai surtout un sentiment de solitude, non seulement pour les personnages mais aussi pour moi qui n’arrive pas à partager mon avis à propos de cette lecture.
Babel, août 2014
Du côté des challenges : Écrivains japonais d’hier et d’aujourd’hui ici-même.
C’est une grande auteure au Japon et dans le monde ! Ça arrive que nous ne puissions mettre des mots sur notre ressenti de lecture, ça viendra peut-être plus tard quand tu auras digéré le livre ! ;) Tu donnes envie de le lire, le titre est très beau et ce qu’en dit la quatrième me tente ! :)
Oui, ça arrive, c’est frustrant, mais ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans ce cas. Quoi qu’il en soit c’est une auteure que j’aime et même si ce n’est pas le roman que j’ai préféré, il y a plein de choses qui m’ont plu dedans !
j’ai jamais été fan de la littérature japonaise. Selon moi, ou on adore, ou on ressent rien -_-«
Chacun ses goûts !
Ce manque des paroles est très éloquent. Il me donne en tout cas envie de le lire pour toutes ces émotions indicibles et la quatrième de couverture est tentante.
C’est rare de rester sans voix devant un livre.
Une auteure bien représentée dans ma bibli municipale :-)
Je vais voir sur leur site s’ils ont ce titre qui est intrigant :-)
Bonne soirée :-)
Ce livre m’intrigue…je vais voir également si je le trouve à la bibliothèque.
Bonne journée !
Une affaire de sensations et de solitude, c’est pour moi ça !
Hum, oui, ça pourrait te plaire.
Ce n’est peut être pas le livre pour découvrir cette auteure, mais je ne l’ai pas lu. J’avais démarré avec « La petite pièce hexagonale » qui m’avait laissé un peu sur ma faim. On m’a conseillé de démarrer par « les abeilles », « La Formule préférée du professeur » est aussi très réussi.
Bonne soirée
Non ce n’est pas le meilleur pour découvrir c’est certain, j’avais découvert avec « L’annulaire » que j’avais adoré, sinon j’ai beaucoup aimé aussi « Le musée du silence ». Je n’ai toujours pas lu « La formule préférée du professeur » bien qu’on me le conseille depuis très longtemps…
SOuvent la littérature japonaise il y a peu d’action mais une grande place aux détails, au fantastique et aux sensations. Je crois l’avoir lu et aimé!
Je l’avais lu l’an dernier à l’occasion de ton année japonaise et j’en garde aussi de très belles sensations :) Je viens de recevoir son dernier roman grâce aux masses critiques de Babelio. J’espère qu’il me plaira autant !
Tu m’intrigues ! Je note, d’autant que j’aime beaucoup Yokô Ogawa :-)