Joyce Carol Oates – Zombi
Quatrième de couverture : Il pose bien un peu problème à à ses parents, mais ni l’un ni l’autre ne croient à l’accusation d’agression sexuelle sur un mineur dont il est l’objet. Il est un cas pour le psychiatre-expert auprès des tribunaux chargé de le suivre, qui se sent néanmoins encouragé par la nature toujours plus positive de ses rêves et sa franchise à en discuter. Il est le plus exquis des garçons pour sa riche grand-mère incapable de lui refuser quoi que ce soit. Il est le plus vrai et le plus terrifiant des tueurs-psychopathes jamais imaginés dans un roman dont on se demande par instants comment l’auteur a pu trouver les mots pour l’écrire. Joyce Carol Oates nous offre encore une fois la preuve de son immense talent. En donnant la voix à une âme des plus noires, elle plonge dans l’ignominie, et le lecteur avec elle de pénétrer l’innommable.
Je n’ai pas grand chose à dire sur ce court roman si ce n’est que je n’ai pas trop aimé. Les romans de Joyce Carol Oates dans lesquels elle tente de se mettre dans la peau d’un serial killer, aussi bien conçus soient-ils, ne sont apparemment pas pour moi ; j’avais en effet eu le même problème avec Le triomphe du singe-araignée. Il y a plusieurs raisons à cela mais la principale est certainement que ça ne m’intéresse pas tant que ça de savoir ce que peut penser un tel personnage. A partir de là, évidemment, même si le livre est bien écrit, je ne risquais pas d’accrocher.
Le Livre de poche, décembre 2014