Robert Galbraith – L’appel du coucou
Quatrième de couverture : Lorsque le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée, dans un quartier chic londonien, l’affaire est vite classée. Suicide. Jusqu’au jour où John Bristow, le frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike. Cet ex-lieutenant de l’armée, revenu d’Afghanistan amputé d’une jambe, est au bout du rouleau : sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée, un naufrage. Aidé par une jeune intérimaire finaude, virtuose de l’Internet, il reprend l’enquête. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars, Strike va passer de l’autre côté du miroir glamour de la mode et du people pour plonger dans un gouffre de secrets, de trahisons, et de vengeances.
Robert Galbraith nous propose ici un polar assez classique ce qui n’a pas été pour me déplaire. L’intrigue est bien menée et nous pousse à aller jusqu’au bout sans avoir envie de lâcher le livre.
Le détective nous est présenté de façon peu attrayante mais j’ai fini par l’apprécier au fil du temps en le voyant à travers les yeux de sa nouvelle assistante. L’atmosphère et le ton du roman m’ont aussi plu, on ne s’ennuie pas une seule seconde malgré la longueur du texte. Il n’y a pas d’interventions inutiles, le tout nous permet de nous mettre dans l’ambiance et de relever les indices en même temps que les protagonistes. Pour moi, c’est un polar réussi.
J’ai passé un très bon moment avec cette lecture et je lirai sans faute la suite des enquêtes de Cormoran Strike dans Le ver à soie.
Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K. Rowling.
Le Livre de poche, octobre 2014
Du côté des challenges : 1 pavé par mois chez Bianca (696 pages)