Rainbow Rowell – Eleanor & Park
Quatrième de couverture : 1986. Lorsque Eleanor, nouvelle au lycée, trop rousse, trop ronde, s’installe à côté de lui dans le bus scolaire, Park, garçon solitaire et secret, l’ignore poliment. Pourtant, peu à peu, les deux lycéens se rapprochent, liés par leur amour des comics et des Smiths… Et qu’importe si tout le monde au lycée harcèle Eleanor et si sa vie chez elle est un véritable enfer, Park est prêt à tout pour la sortir de là.
Il y a quelques années j’avais été déçue par Attachements, l’an dernier j’ai commencé Fangirl mais je me suis arrêtée à la moitié, toutefois compte tenu des critiques dithyrambiques lues à propos de ce livre, j’ai quand même eu envie de retenter le coup avec cette auteure.
Et malheureusement, force est de constater que le résultat est le même. Je n’ai pas détesté, je n’ai pas trouvé ça nul, il y a même des moments que j’ai aimé, et pourtant… Je ne me suis pas attachée aux personnages, je n’ai ressenti aucune empathie pour Eleanor même si ce qui se passe chez elle est horrible. Je n’ai pas non plus été séduite par Park ni par la façon dont ils commencent à se parler.
Ça serait faux de dire que je n’ai pas du tout aimé le livre mais il me manque quelque-chose et c’est peut-être encore pire que de ne pas aimer car je ne sais pas ce qui fait que je reste hermétique aux romans de Rainbow Rowell. J’avais vraiment envie d’aimer Eleanor & Park mais quand je l’ai refermé je n’ai pas pu m’empêcher de me dire, oui, bon, et alors ? C’est extrêmement frustrant !
Pocket jeunesse, juin 2014