Robert Charles Wilson – Julian
Quatrième de couverture : Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis. Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime). Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante États, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines. On le connaît désormais sous le nom de Julian l’Agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant. Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Cette chronique de la vie de Julian Comstock nous est contée par son compagnon d’enfance, Adam Hazzard dont le rêve est de devenir écrivain. Lorsque le récit commence il sont à l’aube de l’adolescence et de ce fait on sent une certaine naïveté de la part d’Adam, non seulement envers ce qui leur arrive mais aussi envers Julian ce qui est intéressant car cela laisse au lecteur la possibilité de réfléchir à cette société. L’Amérique post-apocalyptique décrite par Wilson m’a fait penser par de nombreux côtés à celles de l’Amérique du XIXe siècle, un choix que j’ai trouvé intéressant de la part de l’auteur.
La trame du roman est quant à elle prenante, il y a assez d’action et d’intrigue pour qu’on ne s’ennuie pas et qu’on ait envie de savoir ce qui va arriver à Julian et à son entourage porche. Pour ma part, je l’ai trouvé passionnant.
Julian est à mon avis un des meilleurs romans de Robert Charles Wilson.