Jérôme Noirez – Desolation Road
Quatrième de couverture : Dans le quartier des femmes de la prison de San Quentin, une jeune fille de dix-sept ans attend le jour de son exécution. Elle s’appelle June, a une bouille d’ange, parle avec maladresse et timidité. Elle raconte ce qui l’a menée là, sur la desolation road, la route de la désolation qu’on emprunte un jour et qu’on ne peut plus jamais quitter : une passion absolue, déchirante pour un garçon nommé David, une histoire d’amour ponctuée par le vol, le kidnapping et le meurtre à travers la Californie de la Grande Dépression, en compagnie des parias, des criminels et des fantômes.
Ce roman, j’avais moyennement envie de le lire. La quatrième de couverture fait penser au tristement célèbre couple formé par Bonnie Parker et Clyde Barrow ou à des films comme Natural Born Killers, j’avais donc un peu peur du déjà-vu. Pourquoi je me suis finalement laissée tenter ? Parce que c’est un roman de Jérôme Noirez bien sûr !
Et je ne l’ai pas regretté, parce que, quel que soit le sujet, cet écrivain sait rendre l’histoire intéressante. Dès les premières pages, j’ai accroché, notamment grâce à la façon dont on rencontre June à travers les yeux du journaliste qui vient l’interviewer. Par ailleurs, Desolation Road nous donne un très bon aperçu de cette période historique aux États-Unis.
Alors non, l’histoire n’est pas nouvelle, mais elle est tellement bien racontée qu’il n’y a pas de raison de s’en priver !
GSE poche, mai 2015